JM de la pauvreté : “Elle est liée à la mauvaise gouvernance”, (CT Richard Kighusu)
La pauvreté est une réalité dans plusieurs sociétés où la bonne gouvernance est absente. Ce sont les propos du chercheur Richard Kighusu, enseignant à l’Université de l’Assomption au Congo (UAC).
Il s’est ainsi exprimé à l’occasion de la journée mondiale de la pauvreté célébrée chaque 15 octobre de l’année. Parlant des indicateurs de la pauvreté, il souligne que le programme des Nations-Unies pour le développement cite le déficit d’accès à la nourriture et autres biens matériels et immatériels.
« Il y a trois types de pauvreté que le PNUD a déjà catégorisé. Il y a la pauvreté extrême, ça signifie que la personne n’a pas de revenu qui lui permet d’accéder à la nourriture. Il y a la pauvreté générale qui est caractérisée par le fait que la personne n’a pas accès aux biens et aux besoins qui ne sont pas alimentaires. Par exemple, l’habillement, le logement, les soins de santé. Et il y a pauvreté humaine caractérisée par le déficit qui ne permet pas à la personne de développer ses capacités. C’est par exemple l’analphabétisme », a-t-il déclaré.
Pour pallier la pauvreté, Richard Kighusu parle de la création des opportunités d’emploi et la bonne gouvernance des États dont les populations sont pauvres.
« Les remèdes proposés c’est que pour le PNUD on parle déjà de deux causes majeures de la pauvreté. La première c’est le déficit de revenus, comme remède il faut créer les opportunités à chaque personne de pouvoir accéder à un emploi ou à une activité qui va lui permettre d’avoir un revenu. Deuxième remède, c’est que la pauvreté est liée à la mauvaise gouvernance. Comme remède, il faut donc promouvoir la bonne gouvernance dans plusieurs États qui sont caractérisés par le régime qui ne gère pas convenablement leurs citoyens », a-t-il renchéri.
Soulignons que le PNUD qualifie d’extrême pauvre, toute personne ayant un revenu journalier inférieur à 1 dollar américain.
Gerkas Mathe