Butembo : le tricotage des tapis devenu un gagne-pain pour Lydie Mwenge

Lydie Mwenge qui tisse des tapis depuis son enfance. Nous l'avons rencontré à l'occasion de la semaine mondiale de l'entrepreneur ce mercredi 16 novembre 2022. © Rosette Kamukehere

Le tissage des tapis est devenu un gagne-pain pour certaines jeunes filles de la ville de Butembo (Nord-Kivu). C’est le cas de Lydie Mwenge, 25 ans. RADIOMOTO.NET l’a rencontrée ce mercredi 16 novembre à l’occasion de la semaine mondiale de l’entrepreneur.

Dans une interview exclusive, Lydie Mwenge démontre qu’elle avait appris le tissage des tapis grâce à sa mère depuis toute petite. Elle s’actualise souvent sur internet pour faire de nouveaux modèles de tapis.

« Pour le travail des tapis, j’avais commencé lorsque j’étais toute petite. J’avais ma mère qui m’entrainait. Tout en grandissant, je continuais. J’ai compris que c’est un bon travail. Je cherche sur internet d’autres modèles (photos des tapis : ndlr). Surtout, il y a des mélanges que je fais, je combine le modèle d’un tapis à l’autre pour en faire un modèle, en utilisant l’intelligence », a confié Lydie Mwenge.

Elle poursuit que le travail de tricotage des tapis n’est pas du tout fatigant. Grace à ce travail, elle subvient à tous ses besoins et quelque fois à ceux de sa famille.

Lydie Mwenge explique qu’elle est disposée à former gratuitement tous ceux-là qui aimeraient exceller dans le tissage de tapis. C’est dans cette perspective qu’elle appelle les jeunes filles à se méfier de la dépendance.

« J’appelle les jeunes filles à faire quelque chose, à ne pas compter sur les parents ou d’autres personnes. Il y a des filles qui veulent trouver de l’argent sans travailler. Mais, je les appelle à travailler. Le travail nous rend heureuse, ça nous rend libres. Quand tu trouves quelques choses de tes propres mains, ça te rend bien », a-t-elle exhorté.

A part le tissage des tapis, celle-ci exerce d’autres métiers comme la vente des souliers dans la galerie Kyanamire. Mademoiselle Lydie reconnait d’ailleurs que c’est grâce au tissage des tapis qu’elle s’est dotée d’un capital pour la vente des souliers.

Rosette Kamukehere

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