Mgr Sikuli aux jeunes : « Cherchez toujours à faire du bien, à construire la paix par des voies qui n’accentuent pas la violence »
Les jeunes de la province du Nord-Kivu en général et ceux de la ville de Butembo en particulier doivent chercher la paix dans des voies non violentes, et cela en évitant la méchanceté.
C’est un message lancé par l’évêque de Butembo-Beni ce dimanche 20 novembre 2022, Journée Mondiale de la Jeunesse Catholique (JMJ). C’était au cours de la messe d’ordination qui a eu lieu en l’église paroissiale Sainte claire de Ngengere. Le pasteur de l’église de Butembo-Beni a noté qu’en ces jours où la province traverse une situation difficile, les jeunes doivent éviter de s’attaquer à des biens publics, même dans des moments difficiles.
« Même dans des moments difficiles, soyez toujours des personnes sages et polies envers les autres, et prenez soin des biens publics. Ça veut dire par exemple que ce n’est ne pas bon d’allumer le feu sur des routes asphaltées car ce sont des routes qui servent tout le monde. Que le deuil ne soit pas une occasion ou une opportunité de torturer les gens ou de détruire. Cherchez toujours à faire du bien, à construire la paix par des voies qui n’accentuent pas la méchanceté et la violence que nous condamnons toujours », a-t-il conseillé.
Les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) ont été instituées par le Pape Jean-Paul II en 1985. Cet événement permet à chaque jeune d’aller à la rencontre d’autres jeunes du monde entier. Jean-Paul II voulait, grâce aux JMJ, se rendre proche des jeunes, leur manifester la confiance que l’Église met en eux, et leur transmettre sa foi en Jésus-Christ et son attachement à l’enseignement des Évangiles. Benoît XVI et le pape François ont, dès leur élection, exprimé leur bienveillance pour la jeunesse en prolongeant l’intuition de leur prédécesseur. Les JMJ sont ainsi une « fête de la foi », à l’occasion de laquelle des jeunes de tous horizons et de tous pays se rencontrent et font l’expérience de l’amour de Dieu.
Rosette Kamukehere