Butembo: une solution déjà trouvée pour l’enrôlement des déplacés de guerre venus des Bashu et ailleurs (Georgette Kibendelwa)
Les déplacés vivant en ville de Butembo, originaires de la chefferie des Bashu, peuvent prendre leur mal en patience sur leur enrôlement. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déjà trouvé une solution. C’est une assurance de Georgette Kibendelwa, cheffe d’antenne locale de la centrale électorale, le lundi 20 février 2023.
Elle a donné cette assurance devant les 12 observateurs électoraux à long terme en diocèse de Butembo-Beni. Alors qu’elle venait visiter ces observateurs en formation au bureau de la Commission diocésaine justice et paix (CDJP), Georgette Kibendelwa a noté que les opérations sont en cours afin qu’un kit d’enrôlement de Bashu soit placé à l’EP Tsakatsaka.
Elle insiste que ce centre ne recevra que les déplacés de la chefferie de Bashu.
« Quand le rapporteur était ici, on a dit qu’à Butembo, il faut placer un kit qui va recevoir les gens qui sont venus de vers Vulambo, Graben. Ce n’est pas un kit de Butembo mais du territoire de Beni, qui va travailler ici à Butembo. On nous a demandé de chercher là où on peut placer ça. Nous avons sollicité l’EP Tsakatsaka, nous avons trouvé que c’est celle qui est au centre pour que ces déplacés s’enrôlent là-bas. Alors, nous attendons qu’un de nos confrères de Beni-territoire nous emmène un de kits pour placer ça à Butembo », a-t-elle déclaré.
Les autres déplacés venus d’autres milieux devront soit, rentrer chez eux et/ou s’enrôler en ville de Butembo sous les adresses de leurs résidences.
A ce niveau, la cheffe de la CENI antenne de Butembo rappelle aux déplaces venus d’autres contrés du territoire de Beni que leurs kits d’enrôlement sont déjà placés dans plusieurs endroits en ville de Beni.
« Mais pour d’autres déplacés qui sont venus de l’Ituri, Rutshuru, Masisi…ils vont s’enrôler dans les centres d’inscription non loin de leurs habitations. Et ils vont donner les adresses de là où ils habitent », a-t-elle rassuré.
Entretemps, les acteurs politiques ne cessent d’encourager les déplacés de guerre de s’enrôler dans leurs milieux d’origine afin de ne pas faire une longue distance le jour de vote et de maintenir le nombre des sièges dans leurs entités.
Kakule Kilumbiro