Butembo : la société civile suggère aux politiques de mener des actions au Parlement que de faire paralyser les activités

La coordination provinciale de la société civile au Nord-Kivu estime « qu’au lieu de paralyser les activités à Butembo, les politiques devraient aller mener les débats avec leurs pairs politiciens au niveau du parlement et autres instances de prise de décision ». Cette réaction intervient après deux jours sans activités à Butembo mercredi et jeudi dernier.

Se confiant à la presse ce vendredi, le premier vice-président de la structure citoyenne croit que rien ne justifie que de nouveaux cas de morts soient enregistrés.

Edgar Mateso ne comprend pas exemple pourquoi un député national soit capable d’organiser un meeting populaire alors qu’il sait pertinemment que les prescrits de l’état de siège sont clairs à ce sujet.

Ce cadre de la société civile se désole que deux civils aient inutilement perdu leur vie, mercredi 22 février, par exemple.

« Pour les chrétiens, ils savent que la Bible interdit qu’on puisse banaliser la vie des êtres humains », rappelle-t-il.

Ensuite, l’interlocuteur de la presse reconnait que tout le monde a besoin que les problèmes du courant de Butembo ont besoin des solutions urgentes.

« Un élu digne de ce nom devrait d’abord monter le plaidoyer auprès du ministère de l’énergie ou de la primature pour qu’on casse d’abord cette concession exclusive », opine Edgar Mateso.

Jeudi, les activités sont restées paralysées en ville de Butembo sur appel de la Véranda Mutsanga sous le Leadership du député National Tembos Yotama. Les activistes de ce groupe de pression ont ainsi décrié les délestages répétitifs du courant de la société ENK.

La veille, le mercredi 22 février, deux civils venaient de perdre la vie lors de la répression d’une manifestation organisée par le député National Mbindule Mitono, alors en vacances parlementaires dans sa base électorale.

Visesa Louangel

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