RDC : 4 groupes armés adhèrent au PDDRC-s et promettent de ne pas « entraver la tenue des élections » en Ituri

Le dialogue entre les groupes armés CODECO, MAPI, FRPI et FPIC s’est clôturé en territoire d’Aru dans la province de l’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo, la soirée de jeudi 1er juin 2023. De la cessation des violences et la non-circulation avec les armes à la matérialisation de leurs adhésions au PDDRC-S et ne pas entraver le déroulement des élections en Ituri sont parmi les grandes décisions prises par ces 4 groupes armés dans le communiqué final de ce dialogue.

Ces 4 groupes armés ont décidé de cesser avec les violences contre la population civile et les agents de défense et sécurité, puis faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens.

Ils ont aussi rassuré de ne pas entraver le retour des chefs de secteurs, chefferies, groupements et villages dans les entités sous leur contrôle. Ils ont également affirmé qu’ils sont prêts à participer à la défense de la patrie en ne cédant plus à aucune manipulation.

« Prenons l’engagement et résolution de cesser toute hostilité et violence contre les populations civiles, les forces de défense et de sécurité dans le respect des instruments juridiques nationaux et internationaux ; faciliter la libre circulation de personnes et leurs biens sur toute l’étendue de la province de l’Ituri ; favoriser le retour des déplacés et le rapatriement volontaire des réfugiés dans leurs milieux respectifs ; ne plus communautariser les conflits et les violences ; ne pas entraver le retour des chefs des secteurs, de chefferies, groupements et villages ; ne plus circuler avec des armes (…) Matérialiser notre adhésion au processus PDDRC-s ; ne pas interférer et entraver l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes sur toute l’étendue de la province », a restitué le porte-parole desdits groupes armés.  

Ces 4 groupes armés disent également encourager « le pardon et le vivre-ensemble » pour la paix en Ituri. Ils demandent aux autorités provinciales, nationales et la Communauté internationale d’appuyer la mise en œuvre de la feuille de route de ce dialogue.

Joseph Kisuki

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