Butembo : 2 ecclésiastiques dont un psychologue démontrent que ‘‘savoir dire Merci est une action du savoir-vivre qui encourage les actes de charité’’
« Savoir dire Merci est une action du savoir-vivre chrétien et social qui stabilise les relations interpersonnelles et encourage les actes de charité ». C’est ce que montrent respectivement un chercheur en psychologie et un serviteur de Dieu. RADIOMOTO.NET les a abordés, ce mercredi 11 janvier 2024, à l’occasion de la journée mondialement dédiée au « Merci ».
Le Père Wayivutha Vihamba Jean-Marie, chercheur en Psychologie à l’Université de l’assomption au Congo (UAC), a introduit que Merci est une expression de gratitude. Le dire à quelqu’un, c’est reconnaitre son apport à soi.
Ce n’est pas une obligation, mais une attitude qui permet de bien vivre avec l’autre au même titre que le facilite l’expression « Pardon ».
Faute de dire merci, l’on peut entacher sa vie sociale, ses relations avec celui qui vous a servi un bien ou un prêt, indique-t-il.
« Quelqu’un qui vous a fait du bien mérite un merci. Et si on ne le fait pas, ça veut dire que vous vous fermez à d’autres possibilités de gratitude, d’être aidé, d’être bien considérer dans la société. Un mot comme Merci dissipe beaucoup de ténèbres dans la vie relationnelle », a-t-il démontré.
De son côté, l’Abbé Kasereka Kanduki Moise ajoute que dire « Merci », c’est rendre grâce Dieu, concédant que tout don vient de Lui.
En montrant que cette action est preuve d’une éducation chrétienne, ce ministre de Dieu dégage, toutefois, que ne pas déclarer le Merci à son donateur n’est pas un péché à confesser, mais une faute humaine pouvant se réparer à la prochaine.
« Le péché c’est quand vous êtes passé outre la loi de Dieu de façon volontaire. Mais je peux dire que c’est une erreur, une faute. Si on approfondit même la question de la faute du péché, on va se rendre compte que tout pécher est une faute », a-t-il fait savoir.
Les deux interlocuteurs conscientisent, à la même occasion, toute personne qui pose un acte de charité. Une fois elle a donné, elle ne devrait pas attendre une chose en retour, telle un Merci. Ce qui suffit, selon nos sources, c’est d’être fier d’avoir donné, d’avoir fait le bien et n’attendre que la bénédiction de Dieu.
Patrick Kalungwana