Butembo : FELPJF prévient des jeunes filles sur mauvais usage des NTIC

Le numérique présente un certain nombre de risques qui doivent attirer l’attention des utilisateurs, surtout des jeunes filles. C’est l’avertissement que donne la coordonnatrice de l’association Femmes leaders pour le progrès de la jeune fille (FELPJF). Elle l’a exprimé au cours d’un séminaire sur la journée internationale de la fille, en la salle de la CDPCL à Butembo, ce vendredi 11 octobre 2024.

Selon Liliane Musavuli, coordonnatrice de FELPJF, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) exposent l’utilisateur, du moins la jeune fille, au cyber-harcèlement et à la cyberprédation, au piège des arnaqueurs, à l’escroquerie et à l’utilisation frauduleuse des renseignements.

L’oratrice joint aussi l’accès ou la divulgation des informations fausses ou des contenus inappropriés, voire dangereux, à la perte de temps et la déconcentration. Face à ces risques, Liliane Musavuli voudrait que chacun joue son rôle pour se prévenir des dégâts liés au numérique.

Dans ce cadre, la coordonnatrice de FELPJF recommande aux parents et à la communauté l’éducation des jeunes, en particulier des filles, à l’usage de NTIC. A la jeune fille, elle-même, il faudrait avoir l’esprit de se cultiver lorsqu’on a accès au numérique et éviter un usage destructif.

« Nous avons l’obligation d’utiliser le Numérique. Mais nous demandons que la jeune fille, de manière particulière, utilise le Numérique de manière responsable. Nous avons dit dans notre exposé que la jeune fille peut découvrir des opportunités d’emploi ou d’études à partir de son téléphone. Pour son autonomisation, la jeune fille peut utiliser son téléphone pour faire ses business », a-t-elle démontré.

En suivant ces recommandations, le jeune, surtout la fille, peut mieux préparer son avenir.

Il convient de noter que le thème de la journée internationale 2024 a consisté en la « Vision de la fille pour l’avenir ». À Butembo, les activités y relatives ont été patronnées par le service de genre, famille et enfants.

Patrick Kalungwana

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