Beni : des femmes dénoncent un recrutement forcé de leurs enfants dans les groupes miliciens

Des femmes ayant des domiciles aux quartiers RWANGOMA et KALONGO en commune de Beu en ville de Beni étaient en Sit-in ce lundi 29 juillet 2019 à la mairie locale. Elles sont allées dénoncer, devant le maire, ce qu’elles appellent « recrutement forcé de leurs enfants par un groupe des miliciens présumés maï-maï » sous l’œil « impuissant » des FARDC qui ont leurs bases autour de RWANGOMA et KALONGO.

Une trentaine de femmes se sont rendues à la mairie pour demander l’implication du maire dans cette situation de « recrutement forcé ». Ces femmes disent traverser une situation difficile depuis à peine une semaine. La journée et le soir, elles sont obligées de passer nuit à la belle étoile.

C’est la 4ième journée. Ils viennent chaque matin et vers 8 heures, ils rentrent. Encore à 13heures ils reviennent. Autant le soir. Si tu es garçon, d’office ils t’arrêtent. Nous sommes venus ici pour savoir la cause de ces arrestations parce que nous ne sommes pas des chèvres pour être arrêtés n’importe comment. S’il s’agit d’un couvre feu, ils devraient nous aviser avent le temps. Ce sont des services militaires accompagnés des mai-mai Nduma », a lancé cette femme.

Le maire de Beni a réagi que ses services spécialisés sont en train d’enquêter sur ces alertes afin de savoir si elles sont une réalité. Aussi NYONYI BWANAKAWA appelle la population à la collaboration avec les services et forces de sécurité afin que la paix soit rétablie dans les périphéries de Beni.

« Aussitôt que nous aurons plus d’informations fiables, nous allons voir comment sécuriser la jeunesse au niveau de Rwangoma », a promis le maire de Beni.

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