Présence des civils interdite dans les zones rouges à Beni: les forces vives plaident pour la détermination du délai

Les coordinations de la société civile de Beni ville et territoire disent prendre acte de la décision des FARDC par rapport à l’interdiction de la présence des civils à Mayangose et sur le tronçon routier MBAU-KAMANGO. Elles exigent, cependant, que le délai de cette mesure soit déterminé au nom de la patience des cultivateurs.

« Tout l’ensemble du Mayangoze est une zone opérationnelle. C’est un endroit non sécurisé. Il ne faudrait pas que les civils y accèdent », a lancé le général SYLVAIN EKENGE.

En réponse à ces propos du commandant second chargé des opérations et renseignement au service des FARDC, les coordinations de la société civile de Beni ville et territoire demandent au commandement des opérations Sokola I de limiter cette restriction dans le temps et dans l’espace.

« Nous voudrions que le commandant nous dise : les civils ne doivent plus entrer à Mayangose de tel jour à tel autre. Qu’ils délimitent la mesure. Le temps pour nous de patienter l’échéance pour que les activités y reprennent normalement », a plaidé Kizito Bin HANGI, président de la société civile de Beni ville avant d’ajouter « Nous sommes conscients quant à la promesse du chef de l’Etat sur la réussite de ces opérations militaires contre les ADF. Nous invitons néanmoins la population à respecter cette mesure en attendant la réalisation de la promesse du chef de l’Etat ».

Depuis sa réouverture le 02 octobre, la route Mbau-Kamango n’a fait qu’enregistrer des pertes en vies humaines, la majorité des civils qui tentaient de se rendre au poste frontalier de Nobili en chefferie de Watalinga en territoire de Beni. Elle devient ainsi inaccessible à l’instar de Mayangose, le plus important grenier de la partie nord du Nord-Kivu. Selon l’armée, même les dépendants des militaires sont interdits de se retrouver dans ces endroits dangereux.

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