Beni : 745 désœuvrés engagés dans la 2ième phase du Projet Réponse Sociale à Ebola

Coup d’envoi, ce mardi 5 novembre 2019, de la deuxième phase du Projet Réponse Sociale à la maladie à virus Ebola en ville de Beni. Elle consiste aux travaux de réhabilitation et gravillonnage  du tronçon partant de la route nationale numéro 2 jusqu’à école primaire Bungulu, une longueur de 3 kilomètres. Il est aussi question d’effectuer les mêmes travaux sur le tronçon Eglise adventiste jusqu’au cimetière MASINGINI, 4,8 kilomètres.  

Ce projet est implémenté par le Fonds Social de la RDC et fiancé par la Banque Mondiale. Pour lancer ces travaux, le coup de pioche a été effectué à la jonction des rues située derrière l’hôtel de ville de Beni. C’était après des discours prononcés dans la cour de la mairie.

Le tout s’est déroulé sous la présidence de Modeste BAKWANAMAHA, maire adjoint de Beni. Il a invité les 745 bénéficiaires, qui vont travailler, à plus de courage au chantier et de sens d’initiative à partir de 3 dollars que chacun d’eux va gagner par jour. Ces travaux vont durer 40 jours.

« La deuxième phase du projet que fond social finance en faveur des populations meurtries à la fois par l’insécurité, les guerres récurrentes, mais aussi par Ebola. Voilà ce qui a fait que l’autorité plaide la cause de sa population enfin que Fond social vient au secours de la population en donnant des travaux qui sont payant pendant 40 jours », a-t-il mentionné.

Le mythe sur un quelconque monnayage déconstruit 

André KITANGU BABISIKE, chargé des aspects socio-organisationnels dans les projets THIMO du Fonds social, a déclaré que les bénéficiaires ont été choisis au hasard par tirage au sort.

« Que ce soit dans le projet STEP que nous avons commencé, c’est depuis 2015, nous passons toujours au tirage au sort. On prend les gens, on les recrute et on passe au tirage au sort », a-t-il mentionné.

Chose que les bénéficiaires ont confirmée. Ils ont rejeté de fausses accusations faisant état du monnayage dans le recrutement des bénéficiaires.

« Personne ne m’a demandé 100 fcs. Pour dire que je n’ai même pas été demandé 1 fcs. Même 1 centime. C’était une fillette de 7 ans qui était en train de sélectionner ces jetons dans le panier que remuer à chaque instant pour que la chance sourie pour tout le monde », a témoigné ce bénéficiaire.

Notons que la première phase du projet Réponse Sociale à la maladie à Virus Ebola a été lancée samedi 21 septembre 2019 à Beni-ville. Elle procure du travail temporaire à mille 72 bénéficiaires. Ces derniers plantent des arbres, balaient et réhabilitent deux artères de Beni-ville.

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