Dossier « kasukwistes » à Butembo : l’officier FARDC suspecté relâché

L’Avocat général des FARDC près la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu en collaboration avec l’ANR Butembo-Lubero ont mis la main sur au moins une vingtaine de présumés kasukwistes (auteurs d’incursions nocturnes à Butembo) les mois de septembre, d’octobre et de novembre 2019. Pour raisons de complicité présumée, un officier de la PNC et un autre des FARDC ont été aussi arrêtés dans cette affaire.

Selon des sources crédibles contactées ce mercredi 18 décembre 2019 par Radio Moto Butembo-Beni, l’Avocat général des FARDC près la Cour Militaire opérationnelle du Nord-Kivu a transmis ce dossier des kasukwistes à la garnison de l’auditorat militaire de Beni-Butembo depuis lundi 16 décembre 2019. Le même jour, l’officier FARDC accusé d’avoir collaboré avec les kasukwistes a été libéré.

A quel niveau a-t-il alors obtenu sa relaxation ?

A cette question, le lieutenant-colonel NKUMBU NGOMA Jean-Baptiste répond qu’il n’a libéré personne. A ce sujet, il pense que c’est le major KAZADI, Auditeur militaire de garnison qui en saurait un peu plus. Nous avons aussi joint cet officier au téléphone ce même mercredi 18 décembre 2019. Sans donner d’amples détails, il s’est limité à nous faire savoir que l’officier militaire n’était pas arrêté dans le dossier Kasuku de Butembo. « Il n’a jamais été mis aux arrêts pour collaboration avec les criminels auteurs du Kasuku », a noté le major KAZADI.

Pendant ce temps, les autres auteurs présumés du Kasuku à Butembo seraient encore en la prison de Beni-Kangbayi. Au sujet de la suite réservée à l’officier PNC accusé dans la même affaire du Kasuku, nous avons des informations selon lesquelles il a été transféré bel et bien à Goma depuis quelques jours. « C’est en fait à Goma qu’il rejoint l’auditorat militaire supérieur qui va poursuivre son dossier. Il est transféré là-bas parce que c’est cette instance judiciaire qui est compétente à faire comparaître son chef hiérarchique cité pour avoir pris de l’argent avec l’accusé pour avoir libéré un jour des kasukwistes », explique une autre source judiciaire jointe ce mercredi 18 décembre 2019 par Radio Moto Butembo-Beni.

Reste à savoir le sort que la justice militaire, dans son indépendance, pourra réserver à la vingtaine de présumés kasukwistes détenus tout comme à l’officier PNC qui a déjà cité

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