Butembo : en quête de leur salaire, deux enseignants commettent un accident de circulation

Les enseignants nouveaux payés en sous-division EPST Njiapanda peinent à accéder à leur salaire à la banque TMB Butembo. Et dans l’attente de ce droit socioprofessionnel, ils connaissent plusieurs autres difficultés. L’après midi de ce mardi 28 avril 2020, deux enseignants, motorisés, ont commis un accident de circulation au Rond-point SOFFICOM sur le boulevard Denis Paluku.

Paluku Kimbere Bienheureux, secrétaire permanent du SYNECATH sous-division EPST Njiapanda qui livre l’information, indique que les accidentés sont Kambale Syaghuswa Gérard et Muhindo Mulekya Grâce, tous enseignants de l’Institut Maadibisho de Kaheku. Ils sont entrés en collision avec un camion.

Mulekya Grâce qui était conducteur en est sorti avec des blessures graves à ses deux bras et à une jambe. Syaghuswa Gérard, quant à lui, a eu des blessures à la poitrine. Ils sont pris en charge à l’hôpital Général de Matanda.

L’Institut Maadibisho est une école conventionnée adventiste du 7ième jour, située à environ 5 kilomètres à l’est de Njiapanda, en groupement Manzia. Le syndicaliste Paluku Kimbere Bienheureux appelle le gérant de la banque TMB à avoir l’habitude de dépêcher les agents de la paie dans les sous-divisions de l’intérieur ou connecter directement tous les enseignants payés sur PEPELE MOBILE pour recevoir leur salaire par virement dans le téléphone comme c’était le cas dans le passé.

Rappelons que depuis la paie des enseignants en janvier 2020, les professionnels de la craie partent toujours à Butembo pour récupérer leur salaire en parcourant une distance d’environ 75 kilomètres. Pourtant, ces derniers temps, le coup de transport de Njiapanda à Butembo est passé de 12,5 à 25 dollars américains. D’ailleurs, le prix varie d’un conducteur à un autre, selon la réalité sur le terrain. Pour l’aller-retour, l’enseignant de Njiapanda dépense au moins 50 dollars américains et le salaire devient dérisoire, s’indigne  Kimbere Bienheureux qui dit ne pas comprendre le silence des autorités compétentes face au comportement des banques payeurs.

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