RDC : Vital Kamerhe écope d’une peine de 20 ans de travaux forcés

Le verdict est tombé, ce samedi 20 juin 2020, dans le procès de 100 jours. Le tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, siégeant en chambre foraine à la prison de centre de Makala, a condamné les prévenus Vital Kamerhe, Samih Jamal et Muhima Jeannot pour détournement des deniers publics, corruption et blanchiment des capitaux.

L’audience de ce samedi 20 juin, la dernière, était attendue par tous les citoyens congolais habitants sur le territoire national et à l’étranger. Depuis 13 heures 50 minutes, heure locale, plusieurs congolais étaient cloués à la Télévision Nationale Congolaise pour suivre ce procès de l’année.

Bakenge Pierrot, juge président du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a, pendant environ une heure et demi, rappelé les charges qui pèsent sur chacun des prévenus et les motivations de toute décision à chaque infraction. Ainsi le tribunal a établi en droit et en fait, en charge de Vital Kamerhe les infractions de détournement des deniers publics et la corruption et le condamne à 20 ans des travaux forcés.

D’autres peines sont, la privation, pendant 10 ans, du droit de vote, d’éligibilité, de la libération conditionnelle et l’interdiction d’accès aux fonctions publiques. A cela, il faut ajouter le paiement des amandes allant jusque plus de 48 millions de dollars américains

Pour Samih JAMAL, le tribunal le condamne à 20 ans de travaux forcés, au paiement des amandes allant jusque plus de 48 millions de dollars américains et à une expulsion hors du territoire national après expiration de sa peine.

En définitif, Muhima Jeannot, lui, a écopé d’une peine de 2 ans de travaux forcés et devra payer une amande de 150 millions de dollars américains. Le juge président a, au même moment, ordonné l’arrestation de Muhima Jeannot.

Il faut dire que dans d’autres dispositions du jugement, le tribunal a ordonné la confiscation des fonds se trouvant dans les comptes bancaires de Amida, Soraya et Masaro respectivement épouse, belle fille et neveu de Kamerhe. Une autre obligation ordonnée, c’est l’annulation des certificats d’enregistrement des concessions acquises par différentes personnes dans ce complot contre l’Etat congolais.

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