Nord-Kivu : une lueur d’espoir pour la reprise des cours

La nouvelle rentrée scolaire à Butembo a été caractérisée par des séances de sensibilisation contre la Covid-19, en milieu scolaire. Les élèves et les écoliers étaient absents des salles de classes. Seuls les chefs  d’établissements scolaires et les enseignants étaient y étaient présents.

Les enseignants ont partagé des notions sur la prévention de la pandémie.  RMBB a constaté les séances de sensibilisation dans des écoles situées dans la vallée de Kavaghendi, dans des écoles de la cellule Vungi A au quartier Vungi, à l’Institut Masikilizano, à l’ITAV Butembo. Certains enseignants ont exprimé comment ils souhaitent continuer l’année scolaire 2019-2020.

« Le seul problème qui peut freiner les cours c’est le respect des mesures barrières, et surtout le port du masque, la distanciation dans la salle de classe », a lancé cet enseignant qui s’inquiète que les salles de classe qui reçoivent près de 50 élèves pourraient désormais accueillir près de 25.

La probable rentrée scolaire n’a été que partielle dans plusieurs coins de la province éducationnelle Nord-Kivu II. C’est ce qu’a dit le directeur provincial à Radio Moto Butembo-Beni au cours d’un entretien en son office de travail.

Adaku Dawa Yose a indiqué que globalement, certains chefs d’établissement et quelques enseignants se sont rencontrés pour discuter de la prochaine reprise des activités. Et les activités d’assainissement ont été au rendez-vous, à en croire cette autorité.

« Les séances de nouvelles prévisions n’ont pas eu lieu. La raison est simple, il n’y a encore aucun calendrier scolaire pour fixer les nouvelles échéances derrière lesquelles il faudra courir », a expliqué notre interlocuteur.

Il note que les parents doivent entretemps penser à la logistique nécessaire pour qu’à la rentrée scolaire effective, les apprenants soient munis des masques de protection, des désinfectants et autres équipements de protection individuelle, dans la mesure du possible.

Adaku Dawa Yose ajoute qu’il n’y aura pas de nouveau calendrier scolaire sans d’abord lever l’état d’urgence sanitaire en vogue au pays ou tout au moins assouplir certaines mesures. C’est dans cette logique qu’il imagine qu’il y a encore un moment à patienter si l’on est nostalgique à la reprise de cours.

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