Lubero : la société civile condamne la relaxation provisoire du commandant de la PNC

Les activités socio-économiques sont restées paralysées jusque tard dans la mi-journée ce Samedi 10 octobre à Lubero-centre. C’est à l’appel de la société civile locale qui condamne la relaxation provisoire du commandant de la PNC territorial, cité dans l’affaire de viol. Il s’agit de Nyombi Kotakoli Bernard, commissaire supérieur de la PNC Lubero.

Alors qu’il a été interpelé par l’Auditorat militaire supérieur près la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu à Beni pour une affaire de viol dont il serait complice selon la société civile avec sa femme et sa fille, le cité est revenu il y’a deux jours à Lubero-centre. Sa présence a gêné les forces vives dont en majeure partie les femmes. Elles exigent, dans un mémorandum déposé ce vendredi à l’administrateur du territoire de Lubero, la mutation de ce commandant avec sa famille et la tenue des audiences foraines à Lubero-centre sur cette affaire.

Pour exprimer leur colère, elles ont décrété une journée ville-morte à Lubero-centre où toutes les activités sont restées paralysées. Des barricades ont été placées sur les artères principales et secondaires de la commune. Certains jeunes ont allumé le feu dans certains quartiers et la police était déployée dans les coins pour pallier toutes éventualités.

Le marché de Lubero-centre de ce samedi a fonctionné au ralenti tard dans l’après-midi et les grandes boutiques et magasins sont restés fermés.

Les autorités judiciaires à Beni, ont déjà rendu leur rapport d’enquête autour de ce dossier. Selon ce rapport, la femme du policier est arrêtée au niveau du tribunal de grade instance de Butembo, pour viol. Il s’agit de l’intromission d’un objet dans l’appareil génital d’une fille qu’elle soupçonnait être concubine de son mari. Le fait remonte au 16 septembre dernier. Les autorités administratives appellent la population au calme car la justice suit de près ce dossier.

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