Beni : révoltée, la LUCHA exige de nouveau le départ de la MONUSCO
Le mouvement citoyen de la LUCHA Beni se dit révolté par l’absence de justice et de paix en RDC. Les membres de ce mouvement s’expriment ainsi une année après le meurtre de Obadi Muhindo, un ancien militant. Ils ne jurent que par le départ de la MONUSCO à décembre 2020.
D’emblée, la LUCHA condamne des crimes commis par les porteurs d’armes au cours des manifestations du 23, 25 novembre et du 2 décembre 2019 qui avaient coûté la vie à 11 manifestants. « Les auteurs de ces actes restent impunis », déplore le LUCHA.
A cette occasion, la LUCHA manifesté ce lundi jusqu’à la base de la MONUSCO Beni-Lubero à Beni-ville. Question de demander que les casques-bleus accusés dans ces meurtres soient traduits en justice.
« Aujourd’hui nous voudrions savoir quelles sont les démarches entreprises, où en êtes-vous et qu’est-ce que nous pouvons attendre de vous. En attendant, nous voudrions que vous transmettiez aussi ce message au Secrétaire Général des Nations Unies. A Beni, la population n’a plus besoin de la MONUSCO. Laissez-nous l’espace pour organiser notre propre sécurité de notre manière », a lancé ce militant qui rappelle que le mandat de la MONUSCO expire d’ici décembre.
Cécilia Piazza, Chef de la MONUSCO Butembo-Lubero, a demandé des preuves inculpant des casques-bleus. Les manifestants ont chuté à l’auditorat militaire pour réclamer justice.
Siku Provinces