Nord-Kivu/Basongora : le service du Genre dit « Non » aux arrangements à l’amiable dans les dossiers de violence à l’égard de la femme

La journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes a été célébrée ce mercredi 25 novembre 2020. A l’occasion, les femmes leaders du poste frontalier de Kasindi attirent l’attention de l’opinion sur les violences perpétrées à l’encontre des femmes en zone de guerres. Dans cette partie du groupement Basongora, le service Genre, Famille et Enfants  dit non aux arrangements à l’amiable.

« Ici chez nous à Lubiriha, nous sommes en train de traverser une période de guerre. Il y a certainement des abus commis à l’égard de la femme. Nous devons sensibiliser la femme pour savoir quels sont les abus qui sont à son égard. Et nous devons apprendre à cette femme comment dénoncer ces abus au sein des services compétents », lance Mireille Mushaki, activiste des droits humains au sein de l’Action Concrète pour la Protection.

De son coté, Madame Bruly Mwenge, femme leader de Kasindi interpelle le gouvernement congolais.

« Le gouvernement doit mettre un accent particulier sur le droit de la femme que tous ces auteurs des actes de violence soient punis sévèrement, afin de promouvoir la dignité de la femme. A toutes les femmes de prendre conscience de leur importance. C’est inacceptable que notre dignité soit bafouée », conscientise-t-elle.

La répondante du service Genre, Famille et Enfants en groupement Basongora insiste sur la dénonciation des violences à l’égard des femmes.

« Dans notre groupement, il y a des femmes violées, mais n’ont pas le temps de dénoncer. Si nous arrivons à dénoncer, nous aurons maintenant l’accès d’éliminer les violences. Nous disons non aux arrangements à l’amiable », lance Madame Kule Rachel.

Aucune activité y relative n’a été organisée à Kasindi. Méditation !

Héritier Ndunda

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