Nord-Kivu : la reprise des cours bloquée par l’activisme des groupes armés dans plusieurs villages du territoire de Walikale
Des écoles situées dans plusieurs villages du territoire de Walikale n’ont toujours pas ouvert leurs portes depuis le 22 janvier 2021. Ce frein prend source des affrontements répétitifs entre groupes armés entre eux, d’un côté et entre groupes armés et FARDC, de l’autre. La société civile appelle les autorités politiques et militaires à la reprise de leurs responsabilités.
Pour avoir abandonné leur milieu naturel fouillant les affrontements, plus de 10.000 ménages errent sans assistance ni secours de la part de qui que soit dans cette partie de la province. D’après Muhindo Muhemeri John, cadre de la société civile et notable de Walikale, les villages des groupements Ikobo, Wanyanga, Kisimba, Usala et ailleurs, sont touchés par les retombées de ces affrontements récurrents.
« Plus de 10 milles ménages ont foui plus de 25 villages des groupements d’Ikobo, Wanyanga, Kisimba, Usala ; et ces villages sont restés déserts. Depuis le début de cette année, les écoles sont fermées et les élèves et écoliers sont en fuite, suite aux affrontements entre groupes armés. C’est par exemple le NDC de Guidon, l’AFPC de Kabidon, et Bwira. Tous les villages sont maintenant déserts. Les habitants ont fouis vers Buleusa, Rusamambu, et d’autres vers une partie de Lubero, Rutshuru et Masisi », confie la source de RADIOMOTO.NET.
Les paisibles citoyens se sont réfugiés vers les agglomérations de Rutshuru, de Lubero et une partie de Masisi un peu moins touchées par des affrontements.
Le territoire de Walikale comme celui de Masisi font face à un activisme sans précèdent des groupes armés. Il s’agit des Nyatura, du NDC, du FPIC, pour ne faire allusion qu’à ceux-là.
La société civile en appelle ainsi aux autorités tant politiques que militaires à s’investir dans la question sécuritaire dans cette partie de la province pour y restaurer la sécurité.
John Tsongo