Insécurité dans l’Est de la RDC : Seulement 7 écoles fonctionnent dans la paroisse d’Eringeti-Kasana

Seules sept (7) écoles sur une vingtaine que regorge la paroisse Saint Joseph Custos Ecclesiae d’Eringeti-Kasana (Nord-Kivu) fonctionnent normalement. Certaines sont délocalisées pendant que d’autres carrément ne fonctionnent plus. Face à ces conséquences de l’insécurité dans toute la paroisse, les responsables d’écoles invitent les parents et les élèves à tenir bon.

Dans une interview accordée à Radio Moto Oicha, le secrétaire du conseil pédagogique Paroissial (CPP) Eringeti-Kasana, déclare que la plupart d’écoles du côté Ituri ont carrément fermé. Alexis Kambale Sikiminywa, préfet de l’Institut Lughendo parle d’effectifs qui ont sensiblement baissé.

« La paroisse est à cheval de deux provinces, Nord-Kivu et Ituri. Nous avons à peu près 25 écoles. Seulement 7 fonctionnent normalement. Au Nord-Kivu nous fonctionnons, mais il y a des écoles délocalisées, c’est par exemple EP Sisene et EP Samboko. Nous sommes en train de fonctionner avec les effectifs revus à la baisse », se lamente-t-il.

Il déplore les conditions dans lesquelles les établissements scolaires fonctionnent.  Alexis Kambale Sikiminywa craint que certaines écoles délocalisées ne reviennent plus dans leurs milieux de fonctionnement.

« Nous sommes en train d’analyser les faits sociaux qui se passent. De temps à autre, s’il y a arrêt, nous arrêtons aussi. En tout cas nous n’avons pas de choix. Certes, certains écoles ne vont pas atteindre la fin de l’année à cause de la situation que nous tous nous connaissons », mentionne-t-il.

Monsieur Alexis Sikiminywa encourage de même les parents ainsi que les apprenants à tenir.

« Les parents ne doivent pas se décourager. Là où ils ont fui, il faut qu’ils soient capables de ramener les enfants dans les écoles proches d’eux », sensibilise-t-il.

Une bonne partie de la paroisse de Eringeti-Kasana se trouve en province de l’Ituri. C’est cette partie qui vit actuellement les attaques des rebelles présumés de l’Allied Democratic Forces (ADF). Les villages se sont déjà vidés des leurs habitants.

Stanley Muhindo à Oicha

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