Nord-Kivu : 2 civils relâchés par des kidnappeurs entre Kibirizi et Rwindi

Deux habitants de Kibirizi dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu ont échappé des mains de preneurs d’otages, samedi 12 mars 2022, dans le parc national des Virunga entre Kibirizi et Rwindi.

Selon l’épouse de l’un de ces ex-otages, son mari et son compagnon ont pu s’échapper dans la nuit du vendredi au samedi. « Les ravisseurs ont ligoté les deux otages et les ont pressés dans un buisson. Un de ces otages a pu délier la corde qui sert à ligoter des mains. Il a aidé son compagnon. Ils se sont alors tous deux échappé », raconte la source de RADIOMOTO.NET.

Les deux paysans ont été kidnappés à Chambi, entre Kibirizi et Rwindi, dans le parc national des Virunga.

Jeudi et vendredi derniers, des jeunes du territoire de Rutshuru ont barré l’accès aux installations de Virunga Energies pour réclamer un engagement local des agents à la centrale de Rwanguba et l’électrification du groupement de Jomba. En réaction, le Mwami Chef de Chefferie de Bwisha a plutôt conseillé les jeunes de recourir au dialogue dans des situations du genre.

« Le dialogue peut aider à trouver une solution là où l’usage de la force aurait été incapable. La force est une chose. Le dialogue en est une autre. Et parfois le dialogue aide à obtenir des bons résultats plutôt que le recours à la force. L’usage de la force est aussi mauvais en cette période, mes frères. Nous sommes dans une période d’état de siège. Selon l’état de siège, ce sont les militaires qui nous dirigent. Ce sont eux qui doivent remettre chaque chose à sa place. Il est interdit de se rassembler devant les installations d’autrui et semer le trouble sur la voie publique », a conseillé Jean-Baptiste Katurebe Ndeze », estime en réaction le Mwami Chef de Chefferie de Bwisha, Jean-Baptiste Katurebe Ndeze.

Certaines personnalités impliquées dans ce dossier opposant Virunga Energies à une partie de la jeunesse du territoire de Rutshuru sont invitées à une rencontre autour de l’autorité provinciale la semaine du 14 mars à Goma pour plancher sur cette crise.

Faustin Tawite

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