Butembo : devant les membres des groupes de pressions et mouvements citoyens, le député Mukweso insiste sur le départ de la MONUSCO

Le député national Remy Mukweso en vacances parlementaire s’est entretenu avec les membres de différents mouvements citoyens et groupe de pression, le mardi 16 août 2022. L’activité a eu lieu dans l’une de salle de la Concorde.

Au menu des échanges : le départ de la Mission d’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) et l’incursion des présumés rebelles d’Allied democratic forces (ADF) à la prison urbaine de Kakwangura, le 10 août dernier.

Le député national Remy Mukweso s’est désolé du fait que les ADF ont réussi à libérer 800 prisonniers dans une contré le plus sécurisé de la ville. Cet élu du peuple souhaiterait voir, avant la fin de cette année la MONUSCO, s’en allé car « elle n’exerce en aucun cas le travail qu’elle est supposée de faire, celui de sécuriser la RDC. »

Remy Mikweso a rassuré aux jeunes que les élus de Butembo sont en train de mener des démarches pour que le gouvernement améliore les conditions de vie des militaires.

« Il faut que nous ayons une armée forte qui sera capable de défendre la patrie. Et cette armée nécessite une réforme. Et quand on dit réforme, ça nécessite l’amélioration des conditions de vie de nos militaires. C’est à ce niveau-là que les jeunes auront une possibilité, une motivation d’aller adhérer dans l’armée. (…) Aujourd’hui, vous allez constater qu’au sein de l’armée, il y a une ethnie plus représentée qu’une autre.  Cela pose un sérieux problème. C’est pourquoi, il y a un programme militaire 2022-2025 où nous allons faire de telle sorte que l’armée soit dans des très bonnes conditions, pourvue que demain nous ayons une puissance militaire qui sera capable d’en découdre avec tous ceux qui veulent agresser la RDC », a-t-il fait savoir à la presse locale.

La ville de Butembo connait des tensions sans précédent depuis les protestations contre la MONUSCO. Depuis, l’on compte de morts par dizaine. De ces évènements, s’est ajoutée l’attaque de la prison de Kakwangura par les rebelles d’Allied democratic forces (ADF), le mercredi dernier. Une évasion massive de plus de 800 détenus a été signalés aux côtés de deux agents de l’ordre tués. Deux jours plus tard (vendredi), c’est le poste de contrôle de Kangothe, sortie nord de la ville, qui a été la cible des échauffourées. Là, au moins 4 policiers ont perdu la vie en plus de 3 Jeeps incendiés.

Rosette Kamukehere

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.