Rutshuru : des acteurs de la société civile veulent voir clair dans le séjour prolongé du BCZ de santé de Birambizo à Kizimba  

Illustration : Hôpital général de référence de Rutshuru. Ph. Droit tiers

Le séjour prolongé du Bureau centrale de la zone (BCZ) de santé de Birambizo à  Kizimba, 15 km de ses installations, passe mal aux yeux de certains acteurs de la société civile en groupement Bukombo en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Ces derniers projettent une manifestation sur la voie publique lundi prochain pour exiger le retour du BCZS Birambizo dans ses installations à Birambizo même.

Pour ces acteurs de la société civile en groupement Bukombo, le Bureau Central de la Zone de Santé de Birambizo doit impérativement revenir dans ses installations à Birambizo. L’un d’eux, Shukuru Sarutaza, explique que ce séjour prolongé du BCZ Birambizo loin de l’Hôpital Général de Référence du même nom préjudicie le fonctionnement de cette structure de santé.

« Non seulement l’équipe de l’Hôpital Général de Référence de Birambizo manque le soutien direct du Médecin Chef de Zone et l’infirmier superviseur de la zone de santé », rappelle-t-il.

Il y a, en outre, au sein de cet hôpital, des conflits persistants à cause de la distance qui sépare l’équipe cadre du BCZ de cette structure de santé. Shukuru Sarutaza ajoute que Birambizo doit toute sa valeur à son Hôpital Général de Référence et au BCZS attaché à ce dernier.

Et donc, prolonger le séjour du BCZ à Kizimba, dans le groupement Bishusha, revient à vider l’agglomération de Birambizo de toute sa substance. Voilà autant de raisons que brandissent ces acteurs de la société civile de Bukombo pour justifier leur manifestation du lundi 29 aout afin de ramener le BCZS Birambizo dans ses installations.

Mais, le chef de groupement Bishusha qui abrite, pour un temps, le BCZ Birambizo interdit toute manifestation dans son entité. Entre autres raisons avancées par Yvette Neema Kivu, la tentative de violation des limites territoriale entre les groupements Bishusha et Bukombo qui inciterait les habitants de Bishusha à commettre des dégâts et l’interdiction formelle de manifester imposée par l’état de siège en vigueur dans la province du Nord Kivu.

Faustin Tawite

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