RDC : le retrait de certains partis politiques du processus électoral parmi les raisons du « vagabondage politique » (Ass. Arsène Kaputu)
Le changement de partis politiques par certains ambitieux n’a aucune relation avec le dynamisme politique. Il s’agit plutôt d’un vagabondage politique pur et simple. C’est l’avis de l’assistant Arsène Kaputhu de l’Université officielle de Ruwenzori (UOR) de Butembo.
Il évoque cependant certaines raisons qui peuvent motiver ce changement de partis ou tendances politiques à la veille des élections. Se confiant à RADIOMOTO.NET ce samedi 8 juillet 2023, l’enseignant en faculté des sciences juridiques, politiques et administratives de l’UOR, estime que parmi les raisons actuelles figure le retrait de certains partis du processus électoral.
« La première raison c’est le retrait de certains partis politiques du processus électoral, alors qu’un parti politique a pour objectif : la conquête de l’exercice du pouvoir. La deuxième raison porte sur le fait que chaque membre en adhérant dans un parti politique, peut avoir la vison de briguer un mandat politique. Et la troisième est que la démission ou le changement politique est un droit reconnu à tout citoyen congolais », fait-il savoir.
Il croit que cette attitude ne profite pas à la population mais plutôt à ces politiciens, qui ne voient que leurs intérêts profitant de l’ignorance de leurs électeurs. L’assistant Kaputhu demande à la population de les sanctionner.
« Ces politiciens-là appellent ça dynamisme politique. Et pourtant, le politologue averti ne qualifie pas le dynamisme politique de cette façon. Ce comportement s’appelle vagabondage politique pour la simple raison qu’un individu X peut quitter un parti A pour un parti B, alors que les deux partis partagent, et la même idéologie, et les mêmes visions de gestion de la République. Nous politologue, nous disons que ce comportement n’est pas idéologique », a-t-il démontré.
La même source reconnait que ce comportement est aussi l’expression de frustration dont subissent certains ambitieux de la part des autorités morales. Plusieurs partis lors de la constitution de listes ne se fondent pas sur les compétences mais sur des relations qui existent entre individu et l’autorité du parti dit, l’enseignant à l’UOR. Sinon à cette période préélectorale, plusieurs adhésions et démissions se vissent dans plusieurs formations politiques à Butembo et environs.
La Rédaction