Butembo : des élèves du CS Bakhita déclament des poèmes « pour la paix » à l’occasion du 08 Mars
Les écoles de différents niveaux n’ont pas été du reste dans la célébration du 08 Mars 2024 dans le contexte de la crise sécuritaire en République démocratique du Congo. RADIOMOTO.NET s’est, singulièrement, imprégné des activités patentes du Complexe scolaire (CS) Bakhita situé sur la colline de la cellule Irangya au quartier Bwinongo, dans la commune Mususa, dans la ville commerciale de Butembo.
Ici, les apprenants de la maternelle, du primaire et du secondaire se sont rassemblés dans la cour de l’école secondaire pour déclamer des poèmes pour la paix, ceux qui prônent les valeurs de la femme et d’autres qui décrivent les devoirs des enfants. Notamment, au sujet des obligations des enfants, Kasoki Wambereki Happy a déclamé « Si un enfant ».
Dans ce poème, cette écolière a montré que si un enfant vit dans une communauté d’hostilité, il risque d’apprendre à faire du mal et à critiquer sa mère, même sans raison. Cela n’étant pas bon, elle a recommandé la sécurité pour une vie loyale et juste des enfants envers notamment les femmes, dont leurs mères.
L’expression de Kasoki Wambereki Happy et de tous les apprenants de trois écoles Bakhita a été, en grande partie, tirée du livre « Les enfants de mon rêve » de Willy Kapisa Kyamba.
Cet écrivain de la culture africaine, qui a dirigé toutes les activités, salue un vœu de responsabilité dont ont fait preuve les apprenants.
« Nous sommes appelés à les accompagner pour faire fuir leur timidité. C’est-à-dire des enfants capables à tout », a-t-il vanté.
Outre les écoles Bakhita, plusieurs écoles voisines ont été invitées à ces activités. Les participants, apprenants et formateurs, voudraient voir, après ce 08 Mars, tout le monde agir pour les droits humains, du moins ceux de la femme.
Patrick Kalungwana