Rutshuru : calvaire pour les femmes qui vivent dans des zones sous contrôle du M23
La situation de guerre en l’Est de la République démocratique du Congo impacte la bonne survie de la femme congolaise, et surtout celles vivant dans les territoires sous contrôle du M23.
Madame Liberata, ancien administrateur du territoire de Rutshuru considère ce mois de mars dédié à la femme, comme une occasion de réfléchir sur la situation d’insécurité qui sévit dans la province du Nord-Kivu.
« C’est une journée pour parler aux autorités, à la Communauté internationale et/ou régionale. Trop c’est trop, il faut que la guerre cesse. Pour y arriver, il faut que la femme s’y implique, parce qu’elle ne doit pas longtemps rester victime. Elle doit être actrice de la paix », a-t-elle encouragé.
Madame Liberata rebondit sur le silence coupable de la Communauté internationale qui devrait protéger les femmes et les enfants, « car la RDC est membres de l’ONU et doit bénéficier de la protection des autres membres ».
« Je pense que la RDC a signé de différentes lois qui parlent des droits de la femme. Ces lois-là ne doivent pas être piétinées par les organisations internationales », a-t-elle insisté.
Il sied de signaler que plusieurs femmes et enfants sont victimes de cette guerre du M23, alors que ces derniers ne sont pas acteurs principaux dans cette guerre.
Moses Mumbere