À Beni et Oïcha, des chefs d’établissements et parents d’élèves conviennent sur la paie des frais de participation à l’Exetat malgré l’annonce de ‘‘gratuité’’

Controverse autour du payement des frais de participation aux épreuves d’examen d’Etat édition 2024 dans la province éducationnelle Nord-Kivu II. Suite au flou observé dans cette affaire, à Beni et Oïcha, les chefs d’établissements scolaires et les parents d’élèves se conviennent déjà sur la paie de 100.000 FC, par finaliste, malgré la promesse de gratuité.
En quelques semaines du début des épreuves préliminaires de l’Exetat 2024, la question de la gratuité de frais de participation fait la Une dans la province éducationnelle Nord-Kivu II.
Pourtant annoncée par deux députés de Butembo, le gouverneur du Nord-Kivu n’a rendu public aucun arrêté sur la gratuité. Suite à cette obscurité, les partenaires éducatifs se sont réunis en sous division de Beni et d’Oïcha afin de réfléchir sur la question.
A Oicha tout comme à Beni, les autorités scolaires et les parents ont été unanimes en estimant salvatrice et préventive, la mesure appelant les parents à payer les 100.000 FC fixés dans l’arrêté du gouverneur en attendant l’application de la promesse de gratuité annoncée par les politiques.
« Les pourparlers dont on attendait, comprenez que nous sommes demandés à payer pour nos enfants les frais qui ont été fixés par le gouverneur, s’évaluant à 100.000 FC », a déclaré Katembo Muyanimba Emmanuel, l’un des membres du comité des parents d’Oïcha, qui s’est exprimé au sortir de la réunion tenue jeudi.
Du côté du comité des élèves de Beni, Jeannot Kangwana, appelle les parents à s’abstenir de payer en attendant l’ultimatum envoyé aux députés afin d’éclairer l’opinion sur cette question de gratuité des frais de participation à l’Examen d’Etat.
« Que ces députés nous donnent la précision. Même le gouverneur l’avait dit quand il a été à Butembo. Il a prononcé cette gratuité. On a déjà envoyé des lettres à ces députés pour qu’ils nous éclairent, vu qu’il nous reste peu de temps », a-t-il insisté.
Certains responsables de l’EPST contactés à Beni, indiquent n’avoir reçu jusque-là aucune instruction faisant allusion à la gratuité.
Milan Kayenga