Clôture du Symposium pour la paix à Butembo : les participants satisfaits de la matière apprise
Les jeunes parlementaires du Grand-Nord ont clôturé le symposium pour la paix ce samedi 7 septembre 2024. Les participants sont satisfaits de la matière apprise.
Durant deux jours, les jeunes ont réfléchi autour des différents sujets en rapport avec la situation socio sécuritaire du pays en général et dans la partie Orientale de la RDC en particulier. Plusieurs discours ont ponctué la cérémonie de clôture.
Jordan Mugisha président provincial du parlement des jeunes a dans son mot salué la participation active des jeunes lors des exposés. Il reste confiant que les valeurs qu’ont les jeunes, leur permettront de changé les choses.
« Votre présence a marqué l’amour envers la jeunesse en général, mais aussi envers notre pays. Nous avons travaillé en carrefour, chacun a pu apporter sa contribution. Vous êtes des jeunes aujourd’hui, on vous appelle des jeunes parlementaires, je suis sûr et certain que les valeurs que vous êtes en train d’apprendre aujourd’hui vous permettront de devenir demain des députés provinciaux, nationaux, des ministres, pourquoi pas président de la république », déclare Jordan Mugisha.
C’est une satisfaction de la part des jeunes qui ont participé à ce symposium. Samuel Kabonabe, président du parlement des jeunes de Watalinga dit avoir acquis beaucoup de notions.
« Je suis totalement ravi parce que le Symposium m’a changé personnellement la vie. J’ai retenu d’abord la cohésion sociale, le mariage civilo-militaire qui manque souvent chez nous, et voilà que je serais l’unique représentant qui va restituer et montrer à la communauté que le mariage civilo-militaire existe encore ailleurs parce que chez nous ça n’existait pas vraiment », a-t-il indiqué.
Notons que plusieurs recommandations ont été formulées au cours de ce rencontre. Ces recommandations annexées à celles d’autres régions feront objet d’une note de plaidoyer que le parlement des jeunes du Nord-Kivu compte soumettre aux autorités congolaises pourvu que la paix revienne.
Joëlle Mwengevalwahi