Beni : reprise timide des activités scolaires dans les écoles primaires publiques et conventionnées

Des activités scolaires ont repris timidement dans les écoles primaires publiques et conventionnées de Beni, ce mardi 22 octobre 2024. C’est après plus de 50 jours de grève des enseignants qui réclament l’augmentation de leur salaire. Après un échange avec le Proved, plus de 60% des enseignants grévistes ont repris le chemin de l’école ce mardi, ce, à la grande satisfaction des apprenants.

Depuis le 2 juillet, date de la fermeture de l’année scolaire, c’est ce mardi 22 octobre que plusieurs apprenants des écoles publiques et conventionnées ont été encadrés par leurs enseignants.

Buki Shabani, directeur de l’école primaire Mabakanga de la CECA 20, témoigne la reprise des cours dans son école.

« 80% d’élèves se sont présentés et au moins 60% d’enseignants. Nous avons repris. S’il faut attendre d’autres dispositions, nous les aurons. Nous avons fusionné d’autres enfants dont les enseignants ne se sont pas présentés. Nous encourageons les enfants d’envoyer les enfants à l’école », a-t-il exhorté.

Zitone Sivamwanza Claude, directeur de l’EP Mbene espère que les enseignants qui ne se sont pas présentés ce premier jour, vont arriver ce mercredi pour encadrer nombreux enfants qui les attendent déjà dans les salles de classes.

« Je vais écrire aujourd’hui à chaque enseignant pour lui demander sagement de venir travailler, parce que hier, ils étaient dans une réunion où la dernière recommandation était de reprendre le chemin de l’école », a-t-il rappelé.

Après plus de 50 jours de repos, des écoliers se réjouissent de revoir le tableau.

« (I) Aujourd’hui, on a commencé. Ça se passe bien. (II) Je suis très content et j’appelle ceux qui n’ont pas été là à venir demain. (III) Je me sens bien parce que nous avons commencé à étudier », se sont-ils réjouis.

En rappel, l’intersyndicale des enseignants de Beni et les gestionnaires de toutes les écoles ont unanimement décidé lundi en présence du Proved, de reprendre le chemin de l’école en attendant la promesse du gouvernement jusqu’à avril pour répondre à leurs désidératas.

Milan Kayenga

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.