RDC/Sida : au moins 12.624 personnes sont sous traitement des antirétroviraux au Grand Nord-Kivu (PNLS)

Au moins 12.624 personnes sont sous traitement des antirétroviraux dans 17 zones de santé, qui couvre la partie Grand Nord de la province du Nord-Kivu. Le médecin responsable du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), sous coordination de Beni-Butembo, a livré ces chiffres ce 1ᵉʳ décembre, journée mondiale de lutte contre le SIDA.

Environ 70% des malades sont des femmes dont l’âge varie entre 15 et 49 ans, selon le rapport du PNLS présenté à la presse.

« La zone qui a le plus de cas de nombres des malades est la zone de santé de Beni, qui a près de 2.900 patients, et la zone de santé de Butembo a présenté 2.050. La zone de santé de Katwa a présenté 1625 cas. La zone de santé de Mutwanga (1419 cas). La tranche d’âge est de 15 et 49 ans. Il faut prendre conscience que le VIH est un grand problème (…) », a-t-il déclaré.

Les zones de santés de Beni, Butembo et Katwa occupent les trois premières places, avec  52% des malades sous traitement médical. Ce qui explique que les milieux urbains enregistrent plus de cas que les milieux ruraux, a fait remarquer le docteur Nicaise Mathe, médecin coordonnateur du PNLS  Beni-Butembo.

Il est toujours important de faire le dépistage volontaire afin de connaitre son état sérologique et commencer le traitement médical gratuit avant le temps, conseillent ces deux femmes de Beni qui vivent avec le virus du SIDA depuis respectivement 22 ans et 21 ans.

« (I) Je suis porteuse du virus du Sida. Mon conseil est que chacun puisse faire le dépistage volontaire. Et que chacun sache que la maladie existe. Et qu’il sache comment préparer son avenir (II) C’est depuis 2003 que j’ai contracté le VIH. Ceux qui sont ignorants ne font pas le dépistage volontaire. Le fait de se cacher dans la communauté vous précipite à la mort », ont-elles conseillé.

Selon le PNLS, 500 nouvelles infections sont enregistrées chaque année à l’espace Beni-Butembo-Lubero.

La prévalence reste plus élevée en milieu carcéral, dans le rang des professionnels de sexe et leurs clients ainsi que pour les homosexuels.

Milan Kayenga

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