Butembo : situation précaire de la situation juridique des animaux domestiques (Gracien Paluku)

La situation juridique des animaux domestiques reste précaire à Butembo et environs. Ces bêtes sont privées des soins, de la protection, de l’alimentation et de la sécurité tellement qu’elles deviennent susceptibles à léser la vie humaine. C’est une alerte que donne un assistant à l’Institut de recherches en science de santé (IRSS) et défenseur des droits des animaux au sein de la fondation Amis des Animaux

Gracien Paluku Ndavukania s’est confié à RADIOMOTO.NET en marge de la célébration de la journée internationale des droits des animaux du 10 décembre 2024. 

Pour cet ami des animaux, aucun de leurs droits n’est respecté, si l’on observe bien les conditions dans lesquelles ils sont élevés à domicile ou dans des fermes, abattus aux abattoirs et transportés. 

Ainsi, selon lui, l’on observe la divagation des bêtes dans la communauté au risque de la perturbation des activités telles le commerce et l’agriculture. Un autre risque, c’est la morsure par des carnivores qui amènent à contracter souvent de la rage. Des conséquences de la non-alimentation, du non-logement, de la non-prise en charge sanitaire, explique l’ami des animaux. Il commente aussi les conditions d’abattage et de transport animal.

“Jetons même notre regard à l’abattoir. Les animaux sont mal abattus. En principe, l’animal doit être étourdi pour vivre avec moins de souffrance. Nous approchons les jours des festivités. Les conditions de transport des animaux qu’on nous amène de Kasindi, sont mal concues. Les animaux sont mal ligotés”, a-t-il déploré. 

Pour ce chercheur de l’IRSS, ces actes de cruauté à l’égard des animaux ne permettent pas le développement de l’élevage en famille. Il recommande aux éleveurs et à la Police sanitaire des animaux l’encadrement multidimensionnel des animaux afin qu’ils soient sources du bien-être familial.

“Si vous, propriétaires des animaux, vous ne les protégez pas, personne d’autre ne le fera. Il faudrait faire les dispositifs pour l’encadrement des petits des animaux. Si vous ne faites pas ces dispositifs, vous aurez à perdre et ces animaux seront toujours exposés à tout ce qui est prédateur, notamment les éperviers, les chats… 

Les Nations-Unies se sont assises à la maison de l’UNESCO en France, en 1978, pour penser la Déclaration universelle des Droits des Animaux.  

Patrick Kalungwana

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.