La CENCO sur la popularité de Martin FAYULU : « Nous ne nous reprochons rien »

La Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO, se reproche-t-elle de quelque chose en voyant des foules qui continuent à s’amasser autour de l’acteur politique Martin FAYULU ? Non, répond son Président interrogé la semaine dernière à Kisangani en son office épiscopal par RMBB. Pour Monseigneur Marcel UTEMBI TAPA, la position de la CENCO a ses raisons.

« Nous ne nous reprochons rien. Il faut être réaliste, il faut agir en homme responsable. Qu’est-ce que je veux dire ? Les élections ont eu lieu, les élections ont été observées par les uns et les autres. Et la proclamation des résultats a été faite. Aujourd’hui, les institutions ont été mises en place et nous sommes réalistes  dans le sens que par rapport au principe de vérité et de justice, nous avons déclaré ce que nous pensions des résultats, c’est connu de tout le monde. Par rapport aux dispositions légales, la Cour constitutionnelle s’est prononcée et tout le monde est au courant de cela. La Conférence Episcopale Nationale du Congo devra travailler avec les uns et les autres. C’est ça le pragmatisme, ça c’est le réalisme. Le volet éthique, nous l’avons assumé, le volet légal, nous l’avons assumé et le volet pragmatique, nous l’assumons et nous l’assumerons avec les animateurs des institutions au profit de la population qui est notre raison d’être, nous Pasteurs, qui est aussi la raison d’être des gestionnaires de ce pays », a lancé Monseigneur Marcel UTEMBI TAPA.

Main dans la main nous pourrons…

A la question de savoir s’il a pressenti un sentiment d’inimitié  de l’autre côté au cours de son récent échange avec le Président de la République, Monseigneur Marcel UTEMBI répond par la négative.

« Pas du tout. Nous devons voir du bon coté, voir vers l’avenir. Ça c’est très important. Nous devons bâtir l’avenir ensemble. Je crois que le président de la République et nous-mêmes comme Évêques, nous sommes déterminés à travailler main dans la main dans la mesure du possible pour répondre aux aspirations du peuple. Spirituellement et moralement, matériellement. Pour les 100 jours, l’évaluation n’est pas encore faire. Nous attendons l’évaluation. Nous l’encourageons, nous encourageons aussi tout son service pour que les choses se passent comme le président de la République l’aurait souhaité, et cela pourra contribuer énormément à la crédibilisation de son mandat », a-t-il insinué. Selon notre interlocuteur, la CENCO reste confiante du souci des autorités du pays à répondre aux aspirations du peuple.

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