Nord-Kivu : l’insécurité à la base de la diminution des effectifs des apprenants à Beni et Oicha
Les responsables des écoles conventionnées catholiques de Beni et Oicha alertent sur la diminution des effectifs des apprenants suite à l’insécurité dans ces deux entités de la province du Nord-Kivu. C’était lors de la tenue de l’assemblée générale ordinaire des chefs de pools et responsables des écoles conventionnées catholiques réunis au sein de la Caisse Mutuelle des Enseignants Catholiques, CAMEC en sigle.
Cette activité a vécu ce mardi 13 août 2019, en la salle de réunion de la coordination des écoles conventionnées catholiques à Kitatumba. En général, les activités scolaires se sont bien déroulées l’année scolaire 2018-2019, selon les différents rapports présentés.
Nonobstant, le comité de la coordination a recommandé aux responsables de différents pools et chefs d’établissements de rassurer du vrais nombre des agents et faire mention des écoles insolvables.
De la ronde de différents pools, ceux de Beni et d’Oïcha ont fait savoir que l’insécurité est à la base de diminution des effectifs des apprenants dans certaines écoles.
Pour la bonne marche de la CAMEC, l’assemblée a formulé certaines résolutions. C’est entre autres retenir les effectifs élaborés par les chefs d’établissements qui maitrisent leurs écoles. La paroisse Buisegha isolée à la suite de l’insécurité grandissante qui infecte le milieu est désormais détachée du pool Oïcha pour s’aligner au pool Mutwanga.
CAMEC au service de ses membres
CAMEC répond valablement aux attentes de ses membres, ont reconnu certains le confirment.
« CAMEC est une caisse mutuelle qui nous aide pendant les difficultés. Elle intervient pendant les maladies, comme en cas de détresse, de mort ; en cas de sinistre dans nos familles respectives», a reconnu cet enseignant à coté de qui l’autre ajoute « Ce qui m’a beaucoup frappé c’est l’union qui est entre les enseignants catholiques. Donc le simple fait de faire des entraides en cas de deuil, en cas de décès et autre intervention. Ça m’a fort intéressé parce que les gens qui vivent ensemble se considèrent comme des frères ».