Butembo/Gratuité de l’éducation de base : un chef d’Etablissement prévient sur le risque de crise de fonctionnement

Si le Gouvernement ne prend pas en charge, le plus tôt possible, la gratuité de l’éducation de base qu’il a souhaité rendre effective, dans moins d’un mois, nombreuses écoles concernées par cette disposition risquent de tomber dans une crise de fonctionnement. Avertissement du préfet de l’Institut Visogho situé au quartier Vutsundo dans la commune Kimemi en ville de Butembo.

Mutsuva SABUNI a présenté son analyse, ce mercredi 04 septembre 2019, par rapport à l’amorce de cette gratuité dont la réalisation est, selon lui, douteuse ou une promesse d’homme politique.

Mutsuva Sabuni Moise indique que, pour les cas de certaines écoles conventionnées protestantes, telle l’Institut Visogho dont il est préfet, n’eut été les reliquats de l’année scolaire passée en ce qui concerne fournitures scolaires, fonctionnement des classes concernées et moyens de vie socioprofessionnelle des enseignants, la nouvelle année aurait du mal à démarrer.

« N’eut été les reliquats de l’année passée que nous avons annoncé à la clôture, nous serions butés à un problème. Pour dire que si l’Etat traine, peut être qu’une semaine ou même un mois serait tard. Raison pour laquelle nous en appelons jusque là la vitesse du gouvernement pour que nous puissions jusque là tenir à une bonne formation. Sinon peut-être que ca serait même la situation des autres écoles. Parce que les écoles sont presque les mêmes au niveau du pays », a lancé MUTSUVA SABUNI Moise.

Le préfet de l’institut Visogho insiste que le gouvernement ne doit pas rêver, mais doit assumer, en responsable, son engagement. Faute de quoi il aura créé un sérieux problème d’ampleur national qui lui fera risquer une surprise désagréable de la part des parents, des apprenants et des enseignants.

Mutsuva Sabuni Moise a profité de l’entretien pour sensibiliser les responsables d’écoles à la promotion des options techniques à l’instar de la Nutrition et la Construction organisées à l’Institut Visogho.

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