Butembo : 2 femmes bénéficiaires du projet STEP témoignent de la gestion de leurs moyens via des activités génératrices de revenues

“Démarrer une activité génératrice des revenues ne demande pas toujours qu’on ait beaucoup de moyens”. C’est ce qu’ont indiqué Kahindo Vicky et Masika Zawadi. Ces deux femmes notent avoir tiré le gros de leur capital du projet de Stabilisation pour la Paix à l’Est (STEP), dans lequel elles ont travaillé comme main d’œuvre.

RADIOMOTO.NET a rencontré ces femmes au centre-ville de Butembo, le mercredi 20 novembre 2024, en marge de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Elles étaient en pleines activités entrepreneuriales.

Kahindo Vicky, que nous avons interrogé sur avenue Matokeo, à l’entrée du marché central, prépare des beignets. Aujourd’hui, cette femme témoigne qu’elle gagne facilement sa vie.

“J’ai travaillé dans le projet STEP. Avec les 100$ qu’on nous avait remis à la fin, pour démarrer une activité génératrice de revenues, j’ai acheté 5 sacs de farine pour en faire des beignets. J’ai eu le bénéfice de 2 autres sacs de farine. C’est avec l’argent de ces deux poches que je travaille actuellement. Nous sommes exemptés des taxes. Nous payons seulement certaines contributions du marché. Avec peu de moyens financiers, c’est possible de démarrer une activité”, est-elle convaincue.

Le même témoignage a été réitéré par Masika Zawadi, aussi bénéficiaire de la dernière phase du projet STEP. Sur avenue Ruwenzori où elle travaille, cette femme vend de l’ail, de gingembre et arachide depuis une année et demie. L’argent qu’elle a gagné dans le cadre du récent projet STEP lui a permis de renforcer son capital.

Elle reste convaincue que pour démarrer une activité génératrice des revenues, on n’a pas besoin de beaucoup de fonds. Zawadi encourage les personnes désœuvrées à bannir la peur.

“Commencer une activité commerciale, ne demande pas beaucoup d’argent. Avec le peu qu’on a, on peut commencer. Moi, j’avais peu de moyens financiers. J’avais commencé avec. C’est après que je suis allé travailler avec Fonds social. C’est grâce à ce que j’ai gagné là-bas que j’ai su renforcer mon capital”, a-t-elle témoigné.

Il convient de rappeler par ailleurs que du 18 au 24 novembre de chaque année, le monde célèbre la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.

Joëlle Mwenge  

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