Butembo : le député provincial Mbenze Yotama dénonce une tentative de spoliation d’une partie d’une avenue à Vungi

Maitre Mbenze Yotama, député provincial du Nord-Kivu, dénonce une tentative de spoliation d’une partie de l’avenue séparant la cellule Kalongolero de la cellule Mulekya au quartier Vungi, dans la Commune Mususa, à Butembo. Il s’agit, selon ce défenseur des droits humains, d’un espace que certains agents de cadastre ont eu à borner clandestinement et illégalement en l’absence des voisins des parcelles communiquant avec ladite avenue.

Sa dénonciation est contenue dans une correspondance qu’il a adressée au maire de Butembo, le jeudi 21 novembre 2024. Maitre Mbenze Yotama voit dans cette façon de faire une anarchie et un bornage illégal d’une voie publique orchestrés par les services de l’État, le jeudi 07 novembre 2024.

L’élu de Butembo alerte même que cette spoliation constitue un danger non seulement aux passants, mais aussi aux voisins dont les parcelles sont devenues enclavées. Par conséquent, le député provincial Mbenze Yotama plaide pour l’extraction des bornes anarchiques entre la cellule Kalongolero et la cellule Mulekya au quartier Vungi en vue d’une paix sociale entre l’État et les parties déjà lésées par cette spoliation.

“Nous disons que c’est une personne bien connue en ville de Butembo, dont nous taisons le nom. Ce sont en fait aussi les autorités. Nous réitérons que si nous ne voyons pas cet espace dans les jours qui vont suivre, vous allez nous voir trainer ces autorités en Justice. Vous allez les voir subir la rigueur de la loi. Nous allons le faire comme représentant du peuple, comme activiste des droits humains. C’est de notre devoir de protéger la propriété d’intérêt public. Il est du devoir de tout citoyen congolais et même vous là, vous pouvez agir. C’est une prérogative reconnue à l’article 67 de la Constitution”, a-t-il prévenu.

Cette spoliation a tendance d’être la énième décriée à Butembo depuis l’institution des autorités de l’état de siège. On se rappelle, par exemple, qu’un autre espace public sur le croisement Ex-rue d’Ambiance et Avenue de l’Église avait été spolié par l’État avant que celui-ci ne revienne sur sa mesure sur fond de la pression des défenseurs des droits humains.

Patrick Kalungwana

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