Le baiser transformé en ingrédient des plaisirs mondains… Attention ! Danger !
La journée mondiale du baiser, c’était ce samedi 6 juillet. Des avis des jeunes à une mise au point d’un enseignant à la catéchèse qui invite les jeunes et les adultes à ne jamais prendre le baiser pour un ingrédient des plaisirs mondains, la RMBB n’a rien laissé de côté.
Le jeune KOMBI NGAHYA KASEREKA déteste le baiser pour espérer vivre sans stress.
« Ça me donne des raisonnements inutiles. J’ai rejeté depuis longtemps. Ça fait maintenant deux ans. Ça ne change à rien ma personnalité. On nous invite à ne pas se toucher. Lorsqu’il ya baiser, il ya contact physique. Et ça peut transmettre facilement Ebola. Et Ça peut encore m’encourager de rejeter ce baiser là », a lancé ce jeune homme.
A l’opposé, la jeune NENE KAMABU aime toujours manifester son amour à l’égard de son amant par le baiser.
« Si je te donne le baiser, ça prouve que je t’aime. Parce que je ne peux pas donner le baiser à quelqu’un que je n’aime pas. La maladie ne peut pas faire à ce que je ne donne pas le baiser. Parce que je te dis que je t’aime. Alors si je t’aime, je dois montrer mon amour envers toi », a insisté la demoiselle.
Le baiser est un signe d’amour et de joie, précise KASEREKA SYAYIPUMA SALU Raphaël, enseignant au CDPCL et président du CALCC à Butembo-Beni. Selon lui, dans la culture locale, le baiser était utilisé comme signe de tendresse d’une mère à son enfant ou encore de considération entre deux personnes. KASEREKA SYAYIPUMA SALU Raphaël invite les jeunes et les adultes à ne jamais prendre le baiser pour un ingrédient des plaisirs mondains.
« Dans la culture, il y avait aussi à faire attention. Quelqu’un qui t’offre son baiser, il faut aussi vérifier si c’est ton ami. Parce que c’est aussi à travers le baiser que les gens pouvaient se transmettre des poisons à la jeunesse et même aux adultes. C’est que le baiser, s’embrasser doit être un signe de charité et non le contraire », a conseillé SALU Raphaël qui ajoute « Quand nous voyons dans les saintes écritures, nous voyons que le frère de Joseph l’ont embrassé quand ils ont constaté que c’était vraiment leur frère alors qu’ils pensaient que c’était un Egyptien. Dans les écritures on nous montre Judas. C’est qu’il ne faut pas baiser sans prendre ça comme geste de charité envers le prochain et envers ses enfants ou envers un ami ».
“Méfiez-vous du baiser de traitres comme celui de Judas”, conclut cet enseignant au CDPCL et président du CALCC à Butembo-Beni.