Butembo- Meurtre de Docteur Mouzoko : « Si le procès tarde, ce n’est pas à cause des enquêteurs » (NKUMBU NGOMA)

A quand ira-t-on dans l’attente du procès sur le meurtre du médecin camerounais épidémiologiste MOUZOKO ? C’est toute la question à presqu’une année de la commission des faits. Le lieutenant-colonel Nkumbu Ngoma rassure que le dossier est déjà transmis à la Cour depuis le mois de janvier 2020.

C’était le vendredi saint de l’année 2019 que le ciel s’assombrit sur les cliniques universitaires du Graben. Vers 14 heures de ce jour là, trois bandits avaient fait irruption dans cette structure sanitaire mettant ainsi fin à la vie de tout un médecin.

Nous revenons sur les très nouveaux rebondissements dans cette affaire en ce vendredi saint de l’année 2020. A neuf jours d’une année depuis ce meurtre qui date du 19 avril 2019, Radio Moto Butembo-Beni planche sur ce qui retarderait l’organisation du procès attendu autour de ce fait.

Le magistrat instructeur de ce dossier du côté de l’auditorat militaire supérieur près la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu révèle que ce dossier est déjà transmis à la Cour Militaire Opérationnelle. Cette dernière pourra fixer bientôt l’opinion sur la date du début de ce procès sur l’assassinat de docteur Mouzoko Kiboung Richard-Valéry.

« Si le procès tarde, ce n’est pas à cause des enquêteurs. J’ai transmis ce dossier et 22 autres à la Cour depuis le mois de janvier 2020. Il est vrai, les enquêtes ont pris du temps à cause de la complexité du dossier », explique l’Avocat général des FARDC près la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu.

Le lieutenant-colonel Nkumbu Ngoma Jean-Baptiste renchérit qu’au total, 25 présumés auteurs de ce meurtre pourront comparaître au cours de ce procès. Parmi eux, quatre médecins dont l’un en fuite. Le dossier étant déjà fixé, la balle est déjà dans le camp de la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu.

1 thought on “Butembo- Meurtre de Docteur Mouzoko : « Si le procès tarde, ce n’est pas à cause des enquêteurs » (NKUMBU NGOMA)

  1. Si il y a État de droit dont on parle beaucoup maintenant, cette affaire le prouvera. Nous n’avons besoin de la justice du sensationnel, qui veut paraître, mais de la justice qui dit le droit, rien que le DROIT.

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