Santé buccodentaire : « Avant 40 ans, la mauvaise haleine est réparable », (Docteur Mbuka Lolo)
En considérant le point sanitaire, il est normal qu’un être humain commence le développement d’une mauvaise haleine, à partir de 40 ans, selon les médecins dentistes. Donnant les explications aux dentistes et journalistes en ville de Butembo (Nord-Kivu), samedi 20 mars 2021, Docteur Mbuka Lolo Serge rassure qu’au niveau de 40 ans, l’anomalie est réparable par l’hygiène régulière de la bouche.
A l’entame, Docteur Mbuka lance qu’une fois on oublie d’assainir sa bouche, c’est évident qu’on exhale une mauvaise haleine qui devient gênante à son environnement. En donnant ses explications, ce spécialiste en santé buccodentaire a démontré que la mauvaise haleine s’impose dans la vie de l’homme dès 60 ans.
Physiologiquement, cela devient irréparable à ce niveau de vie, par le fait que l’hygiène buccale des personnes âgées devient défectueuse, à cause aussi de leur vulnérabilité. « Ce qui est anormal et obligatoirement évitable chez les enfants et les jeunes », explique Docteur Mbuka Lolo Serge.
« C’est normal qu’un vieillard de 80 ans, même de 60 ans, dégage une mauvaise haleine. A cet âge-là, c’est tout à fait physiologique, normal. Ca varie avec l’âge. Cependant, chez un jeune de 18 ans, 19 ans, ce n’est pas du tout normal. Le problème chez les vieux, c’est que ça vient avec l’âge. Bien plus, l’hygiène buccodentaire n’est défectueuse que chez les vieux. Ils ne prennent pas du temps pour cette hygiène. Comme conséquence, ils développent beaucoup de maladies buccodentaires. A 90 pourcents, les odeurs buccales sont sources des maladies. 10 pourcents seulement sont des causes générales », a-t-il déclaré.
Du point de vue culturel, l’assertion « la bouche d’un aïeul sent mauvais mais dit la vérité » consiste à la sagesse et l’expérience de vie qu’ont les personnes âgés, par rapport aux jeunes qui leur doivent le respect, reconnaissent les dentistes. En Côte d’Ivoire, pays originaire du proverbe, on dit « La bouche du vieillard sent mauvais, mais ses paroles n’ont pas d’odeur ».
Patrick Kalungwana