RDC : le ministre de l’ESU victime d’une campagne de diabolisation, dénonce le caucus de députés du Nord-Kivu

Le Caucus de députés du Nord-Kivu s’inscrit en faux contre une campagne de diabolisation qui vise le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU).

Dans une déclaration faite ce samedi 8 janvier 2022 à Kinshasa, ce regroupement de députés a démontré que les nominations faites par Muhindo Nzangi Butondo ne reflètent aucun penchant tribal.

Dans ce document lu par le député Lusenge Bonane Jérôme, les députés du Nord-Kivu pensent que le ministre Nzangi est victime d’une campagne de tribalisme et de haine ethnique. Ceux qui l’alimentent tentent d’opiner que le ministre de l’ESU a nommé des Comités de Gestion constitué de plusieurs nande à Kinshasa.

Faux, réagissent les députés du Nord-Kivu qui prouvent que sur les 12 Directeurs généraux et Recteurs nommés à Kinshasa, 2 seulement sont du Nord-Kivu. Le premier est de la communauté nande et le deuxième de la communauté hutue, argumentent ces députés dans leur déclaration.

Deux autres sont des Bashi, deux de l’Equateur, quatre Bakongo et d’autres sont de l’espace Grand Kasaï. Par exemple le Directeur général de l’ISC est un hutu bien expérimenté qui mérite son poste, note l’honorable Lusenge Bonane Jérôme. La déclaration du Caucus des députés du Nord-Kivu poursuit que le Ministre Muhindo Nzangi n’a fait qu’entériner la proposition du Conseil d’Administration des Universités.

« 90 pourcents des Directeurs généraux et recteurs qui étaient à Kinshasa étaient originaires d’une seule province voisine de Kinshasa. Cette province est restée avec au moins 4 Directeurs généraux à l’occasion des changements opérés après plus de 12 ans », insistent les élus du peuple du Nord-Kivu.

Ceux-ci encouragent plutôt l’inclusion constatée dans la promotion des autorités académiques à Kinshasa et dans tout le pays.

Rappelons que le Ministre de l’ESU a fait allusion à la politique qui semble s’attaquer à certaines de ses décisions. Au cours de son discours de lancement de l’année académique 2021-2022 à l’Académique des Beaux-Arts à Kinshasa, Muhindo Nzangi Butondo a insisté « qu’il va poursuivre sans relâche les reformes qu’il a entamé même si l’Afrique est parmi les endroits irréformables ».

Patient Akilimali

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