Beni : des toitures de salles de classe emportées par le vent à l’EPA Maendeleo d’Oïcha

Vue d'une école située à Mayimoya, dans l'Est de la République démocratique du Congo, confronté aux violences meurtrières causées par des ADF. Dans cette école, les inscriptions peinent à démarrer, constate notre correspondant dans la région, ce jeudi 25 août 2022. © Richard Makulumbe

Près de 200 écoliers sont restés sans abris depuis que leurs salles de classe ont été emportées par le vent violent Jeudi dernier à l’école primaire d’application Maendeleo en commune d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni (Nord-Kivu). Il s’agit d’une des conséquences des catastrophes naturelles survenues au cours de la pluie qui s’est abattue sur le sol de cette municipalité.

Ce vendredi, au-moins 191 écoliers issues de 3 classes ont suivi cours aux balcons. Alors que les enseignants dispensaient cours, les apprenants à leur première expérience étaient pour la plupart préoccupés par différentes distractions de l’extérieur.

Le directeur de cette école conventionnée catholique fonctionnant dans le quartier Bakaiku manque sur quel saint se vouer. Il lance le cri d’alarme au gouvernement et aux bonnes volontés.

« Les enfants sont à l’extérieur, ils ne savent où étudier. Dans toutes ces salles de classe, nous avons 191 écoliers. Ils manquent maintenant l’abri. Ils sont à l’extérieur. Nous ne savons pas quoi faire maintenant. Nous lançons notre cri aux gens qui ont la bonne volonté de nous venir en aide, d’aider ces cadres de demain afin qu’ils puissent trouver un enseignement de qualité », a-t-il plaidé.

Le vent violent qui accompagnait la pluie qui s’est abattue, l’après-midi de ce Jeudi à Oïcha, a emporté non seulement ces salles de classe, mais également des installations hygiéniques. Plusieurs documents scolaires ont été endommagés par les eaux de la pluie. Deux personnes parmi celles qui s’abritaient dans le bâtiment emporté, ont été blessées.

Il s’agit des élèves de l’institut Maendeleo fonctionnant dans la même concession. D’autres dégâts matériels ont été enregistrés non loin de là, à l’école primaire Pabaota. En outre, plusieurs maisons des particuliers ont perdu leurs toitures dans le quartier Bakaiku, Masosi et environs.  En cellule Kazimoto dans le quartier Masosi, c’est la Radio du peuple Oïcha qui a été réduite au silence. Le pilonne et la cabine technique ont été aussi emportés par le vent.

Richard Makulumbe

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