RDC : la succession de rebellions parmi les causes du non-recensement de la population, analyse Karongo Pantaleon

La problématique de recensement de la population de la République démocratique du Congo est une conséquence de la succession de rebellions dans le pays. Cette analyse a été donnée par Paluku Karongo Pantaleon, analyste social, au cours d’une interview accordée à RADIOMOTO.NET ce mardi 11 juillet 2023.

C’est à l’occasion de la journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet de chaque année, que Paluku Karongo Pantaleon estime que l’activisme des groupes armés tant nationaux qu’étrangers ne facilitent pas aux dirigeants congolais d’organiser les opérations de recensement de la population.

« Il y a des populations n’étant pas d’origine congolaise, qui s’infiltre de partout. C’est difficile de s’avoir qui est d’origine d’où, avec les groupes armés internes et externes. Tout ce monde-là, peut bloquer qu’on puisse connaitre qui est congolais et qui ne l’est pas », a-t-il opiné.

Tout en reconnaissant l’importance de la carte d’identité pour chaque citoyen, Paluku Karongo Pantaleon encourage le régime actuel de recenser la population. Selon lui, les avancés observées lors des opérations d’enrôlement des électeurs sont un pas franchis.

Paluku Karongo Pantaleon suggère aux services sous tutelle de travailler avec le ministère de la santé qui peut avoir des donnés fiables par rapport aux statistiques de la population. Cela en attendant la pacification de certaines zones ou l’enrôlement n’a pas eu lieu.

« Lors de l’enrôlement qui a eu lieu, il y a quand-même des avancées dans l’identification de la population », a-t-il démontré.

C’est depuis 1984 que le dernier recensement a eu lieu en RDC. Et en  2006, les congolais ont eu, pour la première fois, des cartes d’électeurs tenant lieu des cartes d’identité.

Joëlle Mwenge

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