Butembo : ISPRON réjouie de l’orientation des enfants déplacés de guerre dans des écoles

Une illustration des écoliers déplacés de guerre qui ont reçu des fournitures scolaires de la part du Parlement d'enfants de Butembo-Lubero, ce mercredi 12 octobre 2022. Ph. Evariste Kasereka

L’ONG Intégration sociale pour la promotion des nécessiteux (ISPRON) se réjouit de l’orientation des enfants déplacés de guerre par les autorités scolaires. Ce, pour prendre leur inscription dans les écoles de la place.

Masika Marie-Jeanne, secrétaire exécutive de cette organisation qui encadre les déplacés de guerre à Butembo, s’est exprimée le mardi 27 août 2024, au cours d’une interview avec RADIOMOTO.NET.

Il indique que son bureau dispose des jetons pour faciliter l’inscription des enfants déplacés de guerre dans les écoles de la ville, vu que ces enfants n’ont pas de dossiers.

Pour les communes Bulengera et Vulamba, les enfants déplacés de guerre sont orientés au bureau de la sous-division éducationnelle Butembo I, situé non loin du monument Malumalu, alors que ceux des communes Kimemi et Mususa vont à Kanyangungu au bureau de la sous division Butembo II.

Depuis que les inscriptions ont commencé, tout se passe bien, se réjouit Kahindo Marie-Jeanne.

« Les enfants déplacés, nous sommes en train de leur doter des macarons. Les parents les amènent à la sous-division. Nous en avons deux. Nos sous-PROVED recommandent directement les enfants dans des écoles qui sont proches de leurs milieux d’hébergement. Comme les enfants n’étaient pas venus avec les bulletins, alors la fiche qui est livrée par les 2 sous-PROVED, les facilite à les accueillir facilement dans des écoles. Vraiment, nous collaborons très bien », a-t-il rassuré.

Au même moment, l’ISPRON appelle les bonnes volontés à continuer à appuyer les enfants déplacés de guerre en fournitures scolaires, surtout des uniformes et cartables avant la prochaine rentrée des classes.

« Il y a des bonnes volontés qui nous avaient amené des cahiers et des stylos. Mais la difficulté qui est là : les enfants n’ont pas d’uniformes, des cartables aussi. Aux bonnes volontés, qu’elles nous tiennent main forte pour que ces enfants puissent avoir aussi des uniformes et d’autres biens nécessaires », a-t-elle appelé.

Il convient de noter que plusieurs familles des déplacés de guerre, venus de la région de Beni et Lubero fuyant l’activisme des rebelles ADF, d’un côté, et du M23, d’un autre, vivent dans de mauvaises conditions dans des familles d’accueil et sites.

Joëlle Mwenge

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