À Bapere, la société civile alerte sur la présence des ADF dans des forêts de Masala

La société civile, forces vives du secteur des Bapere en territoire de Lubero (Nord-Kivu), alerte sur la présence des rebelles d’Allied democratic forces (ADF/MTM) dans les forêts de Masala, une partie du territoire de Beni ayant servi d’entrée dans le Lubero lors de la première incursion à Maikengu, en juin 2024.

Kakule Kagheni Samuel, qui livre la nouvelle, appelle les autorités militaires et les jeunes résistants dits Wazalendo, à barrer la route le plus tôt possible afin que ces assaillants ne puissent plus traverser la rivière Biena, pour inquiéter les habitants du secteur des Bapere.

Puisque, à en croire la même source, le premier groupe ADF qui avait traversé, continue à tuer des civils. Kagheni Samuel a aussi condamné l’incursion attribuée aux rebelles ADF aux villages Atandele et Bodudia dans le secteur des Bapere, le weekend dernier, faisant un bilan encore provisoire de 14 morts dont des femmes.

Cet acteur de la société civile lance un SOS aux autorités compétentes à ne pas minimiser les alertes de la population, mais plutôt lancer l’offensif contre ces rebelles.

À l’en croire, la présence des terroristes ADF qui circulent librement ne permet pas à plusieurs habitants de cette partie du territoire de Lubero de regagner leurs domiciles respectifs.

« Plusieurs personnes ont été tuées et des maisons ont été incendiées. C’est pourquoi nous avons alerté pour que tout ceux-là qui sont responsables, chacun à ce qui le concerne, de bien travailler pour que cet ennemi ne puisse pas signer son incursion, mais surtout de neutraliser l’ennemi qui est entré en gestation », a-t-il exhorté.

Il sied de noter que la présence des ADF dans plusieurs villages des territoires de Beni et Lubero a déjà occasionné le déplacement de plusieurs habitants vers des zones supposés sécurisées.

Là-bas, ils endurent des conditions de vie difficiles suite au manque de nourriture, habits, médicaments et maintenant les fournitures scolaires pour les déplacés dont les enfants ont regagné le chemin de l’école.

James Lusenge

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