Ituri : 400 soldats congolais formés sur des techniques ‘‘commandos’’ à Rwampara
Quatre-cent (400) soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont clôturé une formation sur les techniques commandos dans le camp de Rwampara, près de la ville de Bunia en Ituri, lundi 11 novembre 2024. C’est la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) qui a organisé cette formation qui s’est étendue sur une période d’un mois.
À en croire la MONUSCO, dans le but de lutter contre le regain de l’insécurité dont sont auteurs les groupes armés en Ituri, les casque bleus ont capacité au cours de cette formation les éléments des FARDC sur le maniement des armes, les tactiques de combats. Ils ont également été formés sur les stratégies à utiliser pour tendre une embuscade aux ennemis.
Les notions sur les droits humains, la protection de l’enfant et des déplacés ont aussi été apprises par la force loyaliste. Au cours des cérémonies de clôture de cette formation, le gouverneur de l’Ituri, le général Luboya Ngashama Johnny, a salué l’organisation de cette formation. Il dit attendre une réponse positive contre les groupes en Ituri. Le gouverneur de l’Ituri s’enthousiasme du renfort des rangs des FARDC.
“Qu’ils donnent une repose effective à cet ennemi et dans la province de l’Ituri. Vous pouvez vous rassurer qu’avec ce qu’ils viennent d’avoir aujourd’hui comme formation, je suis très sûr qu’ils vont bien se comporter sur le terrain”, est-il resté confiant.
La province de l’Ituri est actuellement sous les opérations entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), qui massacrent les habitants, incendient des maisons et prennent en otage les civils. En dotant les FARDC d’une meilleure préparation et d’un savoir-faire militaire, le gouvernement congolais espère non seulement améliorer la sécurité intérieure, mais également restaurer la confiance des populations locales envers leurs forces armées loyalistes.
Glodi Mirembe