Beni : l’armée s’en va en guerre contre les maï-maï au même titre que les rebelles ADF
L’armée congolaise va désormais considérer la menace des miliciens maï-maï au même pied d’égalité que celle des rebelles présumés de l’ADF dans la région de Beni. C’est le porte-parole adjoint des FARDC qui l’a dit ce dimanche 23 février 2020 à Beni devant la presse.
Pour le Général Sylvain EKENGE, les miliciens maï-maï se sont révélés comme supplétifs des égorgeurs et entravent les opérations de traque de ces rebelles d’origine ougandaise.
« Depuis le lancement des opérations, le 30 octobre 2019, nous avons été attaqués par les mai-mai 47 fois. Chaque fois lorsque nous allons vers l’ennemi, les mai-mai nous attaquent par derrière pour nous empêcher d’attaquer l’ennemi. C’est pour dire que certains groupes mai-mai ne sont pas là pour le peuple congolais. Ils ne sont pas là pour protéger la population de Beni et environs. A partir d’aujourd’hui, il a été décidé que tout groupe mai-mai qui sera surpris avec une arme sera comme un ADF», a-t-il lancé.
Par ailleurs, au cours de la même conférence de presse, l’officier militaire a parlé des travaux de traçage de la route des dessertes agricoles KASINGA-KIDIDIWE en ville de Beni et de la réhabilitation de la route MBAU-KAMANGO en territoire de Beni. Le porte-parole adjoint des FARDC assure que les travaux évoluent bien. Les FARDC qui s’y concentrent s’en félicitent à travers leur porte-parole.
« En plus de cette route, il y a la route Mbau-Kamango qui est réhabilitée par le génie militaire des FARDC et hier on était au PK40 avec le commandant du secteur, non seulement pour inspecter les troupes qui sont dans cet axe là, mais aussi pour inspecter les travaux de réhabilitation de cette route. Aujourd’hui, jusqu’au PK28, vous pouvez aller et rouler à 100 en l’heure », a-t-il assuré.
Le Général SYLVAIN EKENGE indique que même les curieux qui ont pris le risque d’emprunter ces routes ont apprécié le travail déjà réalisé jusque là. Tout ce qu’on attend, poursuit-il, c’est que les autorités politico administratives autorisent que les civils fréquentent ces axes.
C’est depuis le dernier trimestre de 2020 que le génie militaire des FARDC s’est engagé à réhabilité les deux tronçons routiers. Les civils ne pouvaient pas se mettre à l’œuvre pour réaménager ces voies, vu qu’elles se trouvent dans des milieux sans sécurité.
Qui ne peut le moins,ne peut le plus ! Mieux encore, celui qui suis deux lièvres à la fois, manque les tout. Mais, on risque de croire au déclarations du maire de ville de Beni Nyonyi bwanakawa selon lesquelles les ADF encercles la ville de Beni !