L’Eglise catholique commémore le 58e anniversaire de la mort de la bienheureuse Anuarite Nengapeta

L’Eglise Universelle a commémoré le 58ième anniversaire de la naissance au ciel de la bienheureuse Anuarite Nengapeta, ce jeudi 1er décembre 2022. A l’occasion, RADIOMOTO.NET s’est entretenu avec l’abbé Moise Kanduki, producteur des émissions « Saint du jour » à la radio diocésaine.

Celui-ci entame que le nom Anualite signifie « celui ou celle qui banalise la guerre ». L’abbé Kanduki souligne que bienheureuse Anualite Nengapeta a beaucoup de vertus que les fidèles chrétiens doivent imiter.

« Ce que nous pouvons retenir de la bienheureuse Anuarite, elle s’est consacrée, elle s’est engagée à Dieu. Parce que dès sa naissance jusqu’à sa mort, elle a consacré toute sa vie à défendre la virginité, la chasteté parce qu’elle est martyrs de la chasteté. Elle était quand même une fille de prière, donc elle aimait la prière. Comme fille de prière, elle était fidèle aussi à ses engagements. Nous pouvons donc souligner non seulement le travail, il y a aussi la prière, il y a l’engagement, la fidélité, le courage. Parce qu’elle est restée courageuse jusqu’à la mort pour défendre la pureté du cœur, la chasteté, la virginité. Il y a aussi l’endurance. Elle a enduré les douleurs, elle est restée ferme, elle n’a pas cédé jusqu’à la mort », a-t-il témoigné à RADIOMOTO.NET.

Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta dite aussi Anuarite ou Sœur Clémentine Anuarite (ou encore Anoalite en langue kibudu), née en 1939 et morte assassinée en 1964, est une religieuse congolaise des sœurs de la Sainte-Famille (Jamaa Takatifu). Elle est morte en martyre de la pureté. Née dans une famille de tradition animiste, Alphonsine Nengapeta est baptisée à l’âge de deux ans en même temps que sa mère1. Malgré l’opposition de celle-ci, elle entre à seize ans dans la Congrégation diocésaine des Sœurs de la Sainte-Famille (Jamaa Takatifu) ; elle fait sa profession religieuse sous le nom de sœur Marie-Clémentine. Elle est d’abord sacristine, puis aide-cuisinière.

Marie-Clémentine poursuit ses études jusqu’à l’obtention de son diplôme d’enseignante en 1961 et exerce cette profession en combinaison avec la surveillance des enfants de la mission de Bafwabaka. Puis éclate la rébellion Simba (“Lions”) contre le gouvernement. Des rebelles se saisissent d’elle et des autres religieuses. Leur chef veut abuser d’elle; exaspéré par son refus et sa résistance, il lui transperce le cœur de sa lance. Sœur Anuarite dit à son assassin avant de mourir : « je te pardonne parce que tu ne sais pas ce que tu fais ».

Rosette Kamukehere

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