RDC : le premier ministre devant les défis de la sécurité et de la création de l’emploi pour les jeunes et les femmes à Rutshuru

L’amélioration de la situation sécuritaire, la création d’emplois pour les jeunes et le respect du genre, voilà les priorités auxquelles devraient se pencher le nouveau premier ministre de la RDC. C’est du moins ce que pensent certains habitants de la commune de Rutshuru. Pour eux, une fois la sécurité garantie, chacun vaquera librement à ses activités et le développement s’en suivra. 

Pour Jonas PANDASI de la société civile à Rutshuru, c’est avant tout la restauration de la sécurité pour permettre à chaque citoyen de vaquer librement à ses occupations.

« Nous voulons la sécurité. Que la population accède aux champs sans difficultés, que le phénomène kidnapping puisse prendre fin, et que vraiment la population de Rutshuru puisse vivre à toute quiétude », a-t-il laissé entendre.

Mesdames Liberata BURATWA et Odette DUSABE pensent qu’en plus de la restauration de la sécurité, le premier ministre doit respecter le critère du genre en nommant des femmes à des postes de prise de décision, notamment des postes nominatifs.

« Que le premier ministre Sylvestre Ilunga n’omette pas la femme. Qu’il travaille avec elle dans son gouvernement et dans toutes les instances de prise de décision ou des postes nominatifs. Qu’il ne nous oublie pas parce qu’il y a encore des postes vacants », lance la première à coté de qui l’autre renchérit « Nous venons de beaucoup souffrir. L’insécurité sévit ça et là dans notre territoire. Qu’il place le territoire de Rutshuru parmi les priorités. Et qu’il n’oublie pas les femmes et les jeunes dans son gouvernement car ils se préoccupent beaucoup du développement et de la sécurité ». Cet autre ajoute « Nous demandons au premier ministre de créer des emplois aux jeunes car en créant des emplois, cela va attirer des jeunes qui sont dans en brousse dans des groupes armés. Ils viendront travailler et n’iront plus dans la brousse. Ici chez nous, nous produisons beaucoup au champ, mais nous manquons des débouchers. Mais s’il crée des usines de transformation, ces jeunes peuvent venir y travailler et cela ne lui coutera beaucoup d’énergie pour les retirer de la brousse ».

Nombreux d’entre les civils interrogés par RMBB appellent les jeunes qui trainent encore les pieds dans les groupes armés à sortir de la brousse et à revenir participer à la reconstruction du pays.

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