Etat de siège : la société civile de Kipese conseille la dénonciation des mouvements suspects

Pour la société civile, forces vives de Kipese dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), le seul moyen par excellence de soutenir l’Etat de siège en cours dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri est la dénonciation de tout mouvement douteux par les populations civiles dans leurs quartiers ou villages respectifs.

C’est ce qu’estime la Société civile Forces Vives noyau de Kipese qui se dit très inquiète de la situation sécuritaire qui se détériore davantage dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Le président de cette structure citoyenne, Paluku Kibwana  Pintade l’a dit la soirée de mardi 21 septembre au cours d’une interview accordée à RADIOMOTO.NET. Cet acteur des forces vives  pense que l’implication de tous dans la restauration de la sécurité est d’importance capitale dans la région sous état de siège.

“La sécurité n’est pas l’affaire d’une seule personne ou de l’Etat. Nous devons nous y impliquer en faisant la dénonciation. Il y a un visiteur qui arrive telle part, allez le dire chez le chef pour, par exemple aussi, signifier qu’il y a un groupe de personnes que vous ne connaissez pas qui circule. Le chef, de son coté, amène l’information au niveau de sa hiérarchie”, a-t-il conseillé.

L’état de siège a été décrété par le Chef de l’Etat Congolais depuis mai dernier. Prorogé au moins 8 fois jusque-là, “il ne sera levé que lorsque les circonstances qui l’ont motivé le permettront“, aux termes du Président Félix Antoine Tshisekedi dans son discours prononcé du haut de la Tribune de l’ONU, à New York, mardi 21 septembre.

Ghislain Siwako

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