Massacres de Kikyo (Butembo) : « Plus de 100 personnes ont perdu leur vie », se rappellent Mbenze et Tembos Yotama  

Maître Mbenze Yotama et Tembos Yotama

24 ans se sont écoulés depuis les massacres des civils par des militaires de l’AFDL sur la colline de Kikyo (camp militaire à l’époque, ndlr). Ce fut le 14 avril 1998. Le député provincial Mbenze Yotama se rappelle de la mort plus de 100 personnes lors de ces massacres.

Maître Mbenze Yotama rappelle que la population était séquestrée ou obligée de s’enfermer dans les maisons 4 jours durant soit du 14 au 17 avril 1998 pour autant que les militaires de AFDL avaient assimilé toute la population bubolaise à l’ennemi.

Les acteurs politiques et chercheurs Mbenze Yotama et Tembos Yotama condamnent plusieurs violations des droits humains enregistrées. Parmi lesquelles les tueries, viols, inceste forcé, pillage, enterrement des gens vivants,  tortures.

« Lors de ces massacres de Kikyo,  plus de 100 personnes ont perdu leur vie en violation de l’article 16 de la constitution de la RDC et 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Des victimes enterrées dans plus de 8 fosses communes dont trois à Kikyo, une au cimetière public de Kitatumba, une à Byasa, une à Vulindi, une à Furu, une à Kiriva,  Brazza », décrivent Maître Mbenze Yotama et Tembos Yotama.

Ils  déplorent  que depuis les massacres de Kikyo, les tueurs ont élargi leur champs d’action jusqu’à Beni, Ituri et ailleurs. C’est ce que révèle le grand Rapport Yotama sur les massacres de Beni et Irumu où Mbenze Yotama et Tembos Yotama respectivement député provincial et national tous élus de Butembo démontrent dans leur rapport où ils dénoncent un Génocide silencieux contre un peuple paisible.

La Rédaction

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